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jeudi 31 décembre 2015

LGP 1 : Blacky

LG : Man


Blacky




Il court après les voitures et dors où il veut
Il court après les voitures même quand il pleut
Blaque, Blacky or black. Le gardien des baraques

Il préfère rester là, même s'il reste seul souvent
Il n'est pas malheureux, il est juste un survivant
Il a les yeux tendres et le regard nostalgique
Il ne fait que s'étendre sur des pierres et des briques

Son pelage est noir aussi noir que la nuit
Sa force c’est l'espoir de survivre ici
Il court après les voitures et dors où il veut
Il court après les voitures même quand il pleut

Il a un territoire qu'il défend bien
Il aime ces gens qui vivent là, ses voisins
Il suit d'instinct ses amis. Il est venu à pied à Janela.
Sa course est rapide il arrive avant nous à la fiesta

Il court après les voitures et dors où il veut
Il court après les voitures même quand il pleut
Son pelage est noir aussi noir que la nuit
Sa force c’est l'espoir de survivre ici

Le soir, il s'assoit avec nous.
À la fraîcheur de la nuit, il écoute.
Et quand enfin on rentre se coucher
Doucement il s'endort…

lundi 21 décembre 2015

LGP2 : On remet ça ?

LG : Dag

On r’met ça ?


Un nouvel an qui arrive à son jour
Pour une existence vécue d’Amour
Des « je t’aime » qui ne sont pas revenus
Des problem’ qui n’ont pas disparu

Encor’ l’évolution qui arrive
Une nouvelle année de promesses
D’espoirs, de résolutions qui stressent
Nouveau chapitre d’un nouveau livre

Et pas plus de réponses avancées
A nos blem’ questions sempiternelles
Pas plus de solutions apportées
Autant de variables existentielles

Re-encore un bilan à refaire
Un rapide tour de l’inventaire
Au moins autant de peines, de chagrins
De rires, de joies, de beaux matins

Moitié d’une huitaine de saisons
A chacun sa part de vraies raisons
A chacun son fardeau à porter
Enfin une page de tournée

Encor’ la révolution passée
En minut’ ? Moins d’un demi-million
D’un monde qui tourne plus très rond
Des gens prêts ce soir à s’embrasser

Un résumé trop vite bâclé
D’évènements, d’actualités
Une demi-centaine de s’maines
Qui seront bien sûr, très bien oubliées

 Encore une douzaine de mois
Reléguées aux coins de nos esprits
Ces remords que l’on regrette aussi
Et ces regrets que le remord noie

On honore alors nos disparus
Chers à nos cœurs ou archiconnus
Qui ont chargés d’Histoire leur vie
Qui ont marqués nos mémoires… Merci

Buvons à l’être humain, frères et sœurs
Buvons à un avenir meilleur
Que l’on sach’ que la vie est précieuse
Que cette année vous soit merveilleuse.

dimanche 20 décembre 2015

LGP2 : C'était un bon choix

LG : Dag


C’était un bon choix




C’était par un ciel bleu de fin d’été
Un amour de père-enfant partagé
Où apparaît le bonheur d’être là
Au début de l’automne qui flamboie

Hésiter à être aimé de ses mots
Éditer et passer pour un héros
Rester devant son écran avachi
Rester partager avec ses amis.

Ce fut le choix du vent dans les cheveux
D’avoir la liberté devant nos yeux
A profiter des parfums qu’on respire
Bluffé par l’été indien qui s’étire.

Celui de la douceur d’un pas ici
C’est une sensation d’être compris
Avoir le libre arbitre de ses choix
Dans une journée qui n’en finit pas.

Être fort pour avancer se déploie
La volonté fait faire des exploits
Cueillir la nature même du monde
L’essence de vie à chaque seconde

Le parfum enivre et rassure aussi
La vitesse caresse et rafraîchi
Émerveille les sens de pur'té
Par les odeurs de ces champs asséchés

C’était par un de ces jours printaniers
Un superbe temps pour se promener
A choisir entre réel ou cyber
On est sorti en vélo, prendre l’air.

mardi 15 décembre 2015

LGP2 : Aller-Retour

LG : DAG


L'aller-Retour

Une chute abyssal', destin aléatoire
Parachute mental, dessein du désespoir
Créer au clair de Lun', cette peur viscérale
Sombrer d'amertumes de couleurs automnales

Se laisser glisser toujours plus profond, se laisser couler chaque jour au fond

Dans l’abîme obscure de douteuse clarté
Rien n'est plus dur que de sentir son cœur lâcher
Chercher la confiance en la Terre, perdre pied
Cacher en silence, notre être dérangé

Basculer sans fin dans la solitude, se faire emporter par la multitude

Creuser le subconscient, fouiller encore plus bas
Plonger dans l'océan de « jamais, de « pourquoi »
Pointer à l’extrême dans nos armures noires
Gagner sans « je t'aime » le fin mot de l'histoire

L'histoire des mots sans fin, s'alarme à le gagner
Histoire de beaux demains sans flegme partagé
Humer les fragrances de la légèreté
Chanter à sa conscience : «  tout va s'arranger »

Et se hisser plus haut en zénitude. Voler aussitôt en béatitude

Rêver à l’essence, nature de nous-même
Danser en cadence sur le pur anathème
Revenir au couloir du savoir de l'esprit
Se réjouir de vouloir et de croire en sa vie

Grimper sur les retards accumulés, surfer sur le temps, boire la gaieté

Apparaître aux bonheurs des odeurs du printemps
Pour renaître meilleur et plus fort en dedans
Remontée éternell' d'un obstiné espoir
A effleurer le ciel de gloire aléatoire.

lundi 14 décembre 2015

LGP 1 : Si tu m'aimes

LG : Man



Si tu m’aimes



Il y a des choses que l'on fait car on y croit
On se lâche, on se déchire quand ça ne colle pas
On se retient, on revient, on ne peut plus reculer
À moins de tout briser autour de soi

On perd la confiance et la chance
D'être aimé et d'aimer
Paralysé par son propre choix
Parce qu'être heureux est un miracle en soi

Il y a des choses qu'on ne fait pas
Des rêves qu'on abandonne
Même si les regrets ne s’effacent pas
Le cerveau nous raisonne

Il y a des choses qu'on voudrait faire

Et celles qu'on ne peut pas
Des histoires qu'on devrait taire
Et celles qui ne plaisent pas

Mais chaque fois qu'elle est là
C'est mon âme qui s'éclaire
Ma tête ne fonctionne pas
C'est d'autres sens qui se libèrent
Au fond de moi

Si tu m'aimes n'oublie pas de m'écrire
Si tu pleures n'oublie pas que je t'aime
Si tu saignes autant que je pleure
Si tu m'aimes rend-moi ton cœur

J'ai tant à offrir et tant que je reçois
J'ai le soleil qui m’éblouira
Et je rêve d'elle si souvent
Celle qui fait pâlir les étoiles

J'ai déjà perdu la magie
De l'innocence affranchie
Et même si je perds tout
Je deviens fou quand je t'aperçois

Si tu m'aimes n'oublie pas de m'écrire
Si tu pleures n'oublie pas que je t'aime
Si tu saignes autant que je pleure
Si tu m'aimes rend-moi ton cœur

Un, deux, quinze, vingt et un jour
Que mes nuits sont fades
Des semaines et des semaines
Que je me dégrade

A trop s'aimer, à flotter dans le ciel
On a joué au jeu cruel
Des jeunes amants honnêtes
D'un couple à la vie parfaite

Dans cet élan, on a vieilli trop vite.
"Perd tout celui qui se précipite"
Mais puisque l'obscurité nous envahit
Et puisque que l'on se blesse de tout
De cette vie à deux qui nous détruit
De ces secrets cachés partout

Parce que la souffrance fait partie de nous
Parce que l'on a besoin d'espace
Et que les mots sont inutiles
Puisque tu repars dans ton ile

Va en paix …

dimanche 13 décembre 2015

LGP 2 : Voyage astral

LG : Dag




Voyage Astral



Non,
L’oubli
De tes maux
Du moindre mal
N’est pas un remède.
Admirer les étoiles
Avoir foi à Andromède (constellation)
Espérer une évolution.
Planer dans la vallée « insouciance ».
Être sur un nuage d’espérance.
Découvrir ce que le monde a de plus beau,
Et crever l’atmosphère pour voir l’Éternel.
Parcourir des milliers de kilomètres en rêvant,
Et fuser toujours plus vite, fuir l’espace aérien.
Arriver à la fin du tout, du néant de l’Univers.
Arriver à être le premier à percer le mystère,
Et fuser plus loin à la vitesse de la lumière.
Parcourir des paysages en ressentiment.
Re-crever le plafond de la voûte du ciel.
Découvrir sans arrêt ce qui est nouveau.
Être sur le partage de confiance,
Planer en ressassant notre enfance.
Espérer l’amélioration,
Avoir la foi d’un apôtre.
Admirer les planètes,
Et croire aux secrets
Du monde astral.
Le pouvoir
Des mots.

Oui

mercredi 9 décembre 2015

LGP 3 : Ma libre pensée

LG : Othila




Ma libre pensée

Libre pensée : Aucune religion n'est parfaite
Libre pensée : Oui, la perfection n'existe pas
Peu importe d’où l'on vient , qui l'on soit, où l'on va
Mais arrêtons de véhiculer n'importe quoi.

On vit en équilibre à toutes heures , à tous instants
Que serait le jour, si on ne connaissait la nuit ?
On est plus libre, ivre d’être non-indépendant
D'abus qui peuvent tuer. Huer dans l'inconscient.

Seul tous les jours, de mes tours intérieures désunies
Solitude blessante qui hante mon esprit
Je ne suis pas philanthrope mais là c'est de trop
Démunis quand le vague à l’âme arme mon cerveau

Chacun son droit de prière, hier comme aujourd'hui
On a besoin de barrières, hier comme aujourd'hui
Les limites interdisent, disent les érudits
Chacun son droit de penser, pensées bonnes ou pourries

Toujours seul dans mes idées de désirs dérisoires
Las de croire en l'être humain. Maintes fois désespoir !
Naïf de natur’ profan’ , l’ân' bâté continue
D'avancer dans ce monde aux ondes très biscornues

Respect de soi, rester digne, signe de grandeur
Des autres le respect, c'est aussi avec le cœur
Gardons foi en nous-même, même si c'est drastique
Résister à l'enfer. Fer d' lance des fanatiques

Isolé, même entouré, outré de la froideur
De certains débats blessants. Sans sens, sans honte et sans fleur
Se retrouvent sur la toile. Étoiles de foi éteintes
Qui entachent le malheur. L'heure des douleurs non-feintes

Uni pour fair' face, face aux monstres en servitude
Soutenir en force, une entorse à nos habitudes
Dénoncer la barbarie, arid' de sentiments
Pour espérer un mond' sain, mondial rassemblement.

Seul dans la mélancolie colique de douleurs
Bercé de théories vain', haine a être un voyeur
A voir en spectateur, acteur d'une vie malsaine
Quand s' écoule le sang , s'en découle hors de nos veines.

Les guid' spirituel' , tutelle idéologique
Refusent le massacre, âcreté théologique
Condamnent le vol , mensonges, songes d'intérêts privés
Ne veulent pas le droit de mort, mort pourtant donnée

La plus terrible peur, heures des traumatisés
C'est l'horrible amalgame, âme encore bouleversée
Affreux mélange, échanger les victimes en bourreaux
De vouloir les bons punir, unir les vrais des faux

Se rassembler et partager , âgées comme jeunes
C'est diffuser de l'amour , de l'amour qui se donne
Est le principe important tant pour nous qu'a autrui
N'est pas un mouton bête qui ensemble s'unit

La bonté c'est l'élan du cœur et c'est merveilleux
Oublions ces insultes, ces non-peptiques à la con
Alors refusons les extrêmes de tous cotés
Car nous avons tous le devoir d'un monde à changer.

lundi 7 décembre 2015

LGP 1 : Intérêt commun.

LG : Man




Intérêt commun



La guerre sera toujours la guerre
Tant qu’ils vendront des armes
Ils vendront nos âmes
Mais la misère sera toujours la misère
Tant que l'intérêt commun est la richesse
Tant que l’argent sera la faiblesse…
De l’homme.
Quand on a le téléphone dans le sang
Quand on élève un animal sur un écran
Même l’amour est sous plastique
Comment y croire ?

La communication est au meilleur de sa technique
Et on bâtit des centrales sur des failles sismiques
On se dit bonjour par les ondes des satellites
Sans se soucier des tempêtes magnétiques
On remplit son estomac de synthétiques
Tout va si vite.
Oh, bien trop vite…

Entre une famille qui se déchire
Pour un héritage, pour être riche
On se tue pour un lingot d'or
On joue au Loto pour espérer vivre ailleurs…
Autrement.
On s’écrase, on se marche dessus
Pour une poignée de billets verts, rouges ou bleus
Pour sortir de l’enfer, pour être mieux…
Pour un million ou deux
À vouloir tout aimer, on se lasse de tout
Espérer oublier pour ne pas devenir fou
On échange l’amitié par des icônes
La terre tremble on l’abandonne
Comment y croire ?

Des milliers d'oiseaux morts en Amérique
Tombent sur nos têtes d'égocentriques
À vouloir dominer tout ce qui existe
La vache au régime macrobiotique
L’océan au régime déchets toxiques
Tout va si vite.
Oh, bien trop vite…

On a des millions d'amis sans n’en connaître aucun
On ne contrôle déjà plus rien
On remplace son cerveau par une machine
Le respect et la dignité tombent en ruine
On détruit l’Amazonie et on veut de la chaleur en Sibérie.
On accélère la fin du monde sans préavis
Mais comment y croire ?



À l’heure de la vie par électronique…Alors ?
A l’heure où la beauté est chirurgie plastique…Alors ?
A l’heure où le béton se fragilise…Alors ?
A l’heure où le maïs se transgénise …Alors ?
À l’heure de la réalité informatique…Alors ?
À l’heure de l’univers super esthétique …Alors ?
A l’heure où l’on surfe sur Internet…Alors ?
A l’heure où l’on croit dominer la planète…Alors ?
A l’heure où les assureurs et banquiers s’engraissent…Alors ?
A l’heure où les gelées d’hivers disparaissent…Alors ?
A l’heure les blogs-up se multiplient…Alors ?
A l’heure où l’on néglige le sens de la vie…Alors ?
A l’heure où la solitude est une solution…Alors ?
A l’heure où l’égoïsme est une pollution…Alors ?
A l’heure où la peur génocide le bétail…Alors ?
A l’heure des échanges par e-mails…Alors ?
A l’heure du portable microscopique…Alors ?
A l’heure du porno cybernétique…Alors ?
À l’heure de la télé géante…Alors ?
A l’heure où la violence augmente…Alors ?
À l’heure de la musique fermentée…Alors ?
À l’heure de l’avenir par le passé…Alors ?
À l’heure de la science atomique…Alors ?
A l’heure des manipulations génétiques…Alors ?
A l’heure où l’on se fait congeler vivant…Alors ?
A l’heure où l’on zappe les sentiments…Alors ?
A l’heure où l’on fait de la pub dans l’espace…Alors ?
A l’heure où l’on rêve de s’installer sur Mars…Alors ?
À l’heure de la réalité virtuelle…Alors ?
A l’heure ou le faux est réel ….


Car la guerre sera toujours la guerre
Tant qu’ils vendront des armes
Ils vendront nos âmes
Mais la misère sera toujours la misère
Tant que l’intérêt commun est la richesse
Tant que l’argent sera la faiblesse…...

De l’homme

lundi 30 novembre 2015

LGP 2 : Par delà...

LG : Dag



Par-delà


Par-delà les méandres de la solitude
Au plus lointain que l'esprit puisse divaguer
Extrême front entre la raison et l'absurde
Folie sensée de mener ou être guidé

Il y a l' Éden où fusent les sensations
C'est un endroit où naissent les muses inspirées
Celles qui sèment des réponses sans question
Celles qui donnent réflexion pour avancer

Dans ce monde où les souffrances règnent en maître
Hélas ! Se répand l'obsolescence d'exister
Une Terre où l'humain apparaît disparaître
Dans l'antre de son cerveau surdimensionné

Par-delà les « No man's land » de nos certitudes
Au plus loin que le corps aille se purifier
Ultime barrière entre la passion non prude
Et l'obsession méfiante : aimer ou être aimé

Il y a un jardin , source des émotions
Un bosquet où éclosent les fées de l'amour
Celles qui ensemencent une joie sans nom
Celles qui rosissent les joues ,brillent nos jours

Dans ce monde fade où la tristesse est partout
Très difficile d'être désintéressé
Sur une planète où l'avenir semble flou
Dans l'déséquilibre de nos cœurs abimés

Là-bas ou pas, peut-être simplement ici
Devant nos yeux qui ne comprennent plus c'qu'ils voient
Il y a dans nos actes quotidiens de vie
Suffisamment d'espoir pour devenir heureux
Mais dans ce monde où régressent  bonté et  foi
Subsistent les vainqueurs d'un combat somptueux.

jeudi 26 novembre 2015

LGP 1 : Adieu.

LG : Man




Adieu…


Dans l’antre infernal de la grande Haine
J’ai croisé le fer avec cet avenir maudit
Je parcours l’enfer des amants déchirés
Tentant de m’enfuir.
Ton silence m’écorche, m’étouffe, me brûle et me déchire.
Mais tout s'oublie.

Pourquoi notre amour qui s’effrite ?
Pourquoi le temps qui passe nous invite
A ne penser qu’à soi.
Pourquoi est-ce que la vie nous divise ?
Pourquoi nos envies sont nos hantises ?
De perdre ou de gagner quoi ?

Caveaux souterrains de nos esprits
Pales, noircis, sales, obscurcis, blessés, cachés du monde.
Léchés par le drame du mystère.

Sur le fleuve du grand Sud, vogue une noix.
Une barque en écorce dérive au hasard.
On a perdu le Nord, la tête et notre amour.
Sur les sables désertiques des êtres écorchés.
Dernière allusion avant de m’enfuir

Et puisque l’on s’en va ailleurs.
Et puisque tout fini encore et encore dans le silence
Jusqu'à la fin d’un monde.
Jusqu'à l’autre frontière blonde, des absences

Des caveaux souterrains de nos esprits
Pales, noircis, sales, obscurcis, blessés, cachés du monde.
Léchés par les larmes de la colère

 On a cru tout savoir, tout pouvoir, sans jamais en parler
À se foutre de la fin du monde
Dans notre carquois égoïste et sournois
On s’est fait brûler les ailes par des êtres sans scrupules
Qui nous ont condamnés à écouter :
« Vos dragons en quête d’absolu se meurt
 Tués par les démons à tête d’inconnus et armures de pierres «

Pourquoi notre bon plaisir détruit toujours les rires de nos fêtes ?
Puisque Lucifer se départage l’humanité
Et puisque rien ne retient nos barques
Puisque tout nous écarte :
Adieu

Pourquoi se poser des questions ?
Pourquoi chercher de fausses réponses ?
Puisque tout nous écarte :
Adieu

Dans les caveaux souterrains de nos esprits
Pales, noircis, sales, obscurcis, blessés, cachés du monde. Léchés par les flammes de l’enfer.

Et puisque s’effacent les liens
Et puisque tout est bien comme ça
Et puisque seul ton pardon raisonne
Puisque seules tes raisons te pardonnent :
Adieu

De mon âme écarlate écartelée une étoile est venue
Comme un morceau d’espoir illusoire
Illusion (illusion) partagée (partagée)
Comme un éclair de rage...

lundi 23 novembre 2015

LGP 2 : Tercet madrigal

LG2 : Dag

Tercet Madrigal

Avec tous ces problèmes actuels
Toutes ces guerres qui nous salissent
Comm’ces « je t'aime » qui n'aboutissent
 

Petite chanson comme un refrain
Tous ces mots qui ne servent à rien
Ces écrits qui vont à la poubelle


Et tous ces chefaillons à la pelle
Qui s'intercalent comme un gâteau
Qui symbolise les jours nouveaux
Il faut éviter trappes et faux pas
Ces leçons que l'on ne retient pas
Pareille au « mille-feuille » éternel
 
Une dédicace d’hirondelle
Tu vois ma princesse, on évolue
Pas en ligne droit' mais décousu
 
Doucement certes, quand même un peu
Mais, même si c'est le pire du mieux.
Progrès de masse conflictuelle
C'est juste pour te dire ma belle ;
Tous ces avant-nous qui nous permettent
Biffer ces erreurs qu’on aime omettre
 

Encore un’ strophe sonnant pipeau
Sans intérêt mais qui fait rime pro
Mélodieux chant d’une ritournelle


dimanche 22 novembre 2015

LGP : Amazones

LG 2 :  Dag


  Amazones

Femmes adolescentes qui perdent leur candeur
Aspirées à devenir adulte avant l’heure
Bien trop jeunes à cet univers d’indifférents
Courage et aplomb seront là, assurément
L’angoisse de leur avenir qui se dessine
Amazon' apprenties en milieu misogyne

Femmes âgées, griots intarissables d’histoires
Combattant très tôt pour élever leurs mignards
Bien trop jeunes veuv’ dans ce monde égocentrique
Souffrant d’un pays en crise phallocentrique
Se débattre au mieux dans la jungle, sans mari
Amazon' encore saturées d’énergie


Femmes réservées , invisibles. Aimantes, hélas
Harassées de travail, dehors, dedans, sur place
Bien trop silencieuses quand leur conjoint est là
Subissant l’alcool, insultes ou mauvaise foi
Confiance sans faille des lendemains banals
Amazon' architect' d’intégration sociale

Femmes sous une vie de souffrances et de coups
Se dévouer pour protéger leurs petits loups
Bien trop silencieuses quand leur époux les battent
Sur l’autel de violence mâle qui éclate
Martyres tristes refusant de porter plainte
Amazones blasées, misogynie non feinte

Femmes mondaines, les machos sont en respect
Arrivées au sommet dans le presque parfait
Bien trop classe pour demeurer une suiveuse
Existence idéale pas toujours heureuse
Sublimées jusqu’au bout des ongles, sans défaut
Amazones de la mode et de ses chapeaux

Femmes dirigeantes, fortes ou décisionnaires
Pas d’arrêts maternités pour faire carrière
Bien trop class’ pour faire du moins satisfaisant
L’enthousiasme n’est pas la même sans enfant
Trop tard, l’horloge biologique est éteinte
Amazones productives, écoutées et craintes


Femmes d’une vieille aristocratie lointaine
Des cauchemars dont leurs stigmates se souviennent
Rescapées des guerres aux lendemains difficiles
Dans cette société hypocrite et virile
Conséquence de leur synode familial
Amazones des castes à justice inégale

Femmes douces, d’une grand’ franchise acérée
Donnant pour sa famille un amour sans compter
Rescapées de guerres conjugales taries
Font rayonner la galaxie quand elles sourient
Ayant la force de vivre sans artifice
Amazon' au cœur rempli de sucres et d’épices


Il n’y pas de honte à un homme de vous tenir en estime
L’égalité n’est qu’une approche minime et quand bien même
À vous toutes les combattantes Je l’affirme, le confirme et le signe ;

Femmes : Je vous aime

 


LGP : A ne pas confondre

LG 2 : Dag


                         À ne pas confondre


L’intelligence est innée
Mais l’intellect se cultive
L'une est une qualité
Que l'autre motive
L’anagramme des moutures
Mélange des mots
Épigramme de leur nature
Engrange des maux

La haine est une sanction
L’indifférence est sans flamme
La première est une action
L’autre, un état d’âme
Vérité analytique
Zappe les conséquences
Fak’ des sémantiques
Dans l’oubli de leur essence

L’amour est bonheur suprême
L’obsession, sa maladie
L’un apporte le bonheur
Que l’autre détruit.
Emmêlés dans les glossaires
Erreurs de justesse
Fautes de vocabulaire
Embrumées d’ paresse.

L’ignorance est un' barrière
L’intolérance est choisie
L’une n’est pas volontaire
Mais l’autre un délit.
Mixtur’ des définitions
Et lexique en perdition.
Comprend pas ce que l’on dit
Qui n’entend pas ce qu’il vit…


 

LGP : En équilibre

LG 2 : Dag



En équilibre


De l’ombre à la lumière
De l’extase à la peine
De l’enfer du désert
Au souffle d’un «je t’aime»
Des tréfonds aux sommets
De l’Olympe à la Terre
Qu’un rendez-vous parfait
Allume l'étincelle


Il n’y a qu’un creux de vague océane
Un minime espace entre toi et moi
Il n’y a qu’un pas, volupté profane
À travers cet épais brouillard de poix

Néant au tout vivant
D’un brin de vie au sable
Signe du Tout-Puissant
Que tout est incroyable
De la paix à la guerre
De broutille à combat
Qu’un seul êtr’ soit sincère
Et s’allume la foi

Il y a un minuscul’ chouïa d’âme
Entre une bonne ou mauvaise pensée
Il n’y a qu’une toute petit’ flamme
Qui se tient fin prête à nous embraser

De la force à l’obscure
De la trêve au vacarme
Que d’un cœur qui soit pur
Pour que sèchent les larmes
De fusion à l’éclat
Des remords aux pardons
Qu’un parfum d’Amour soit
Pour que règne l’union

Il y a si peu qui peut nous détruire
Si peu qui peut nous lier à nos yeux
Et il y a tant de chose à construire
Alors reviens, faisons- les tous les deux.
 

LGP : Et si je cours

LG 1 : Man




Alors je cours

Ne m'en veut pas si je tourne la page
Je n'ai plus de violence ni envie de hurler
Je n'ai plus d'hostilités envers le monde entier
Ne m'en veut pas , je n'ai plus le rêve insensé
D'construire un empire où tous seraient Rois et Reines
Je n'ai plus envie de sourire quand j'ai envie  de pleurer
Je n'ai plus de larmes et je n'ai plus de peurs
Car il me reste cette arme qui me pousse en avant
Qui vient d'ailleurs. 

Et si je cours à perdre haleine sur ces sentiers battus
Alors je cours sur les problèmes qui m'ont souvent abattu

J'ai découvert autour de moi ce qui m'apprend à survivre
À savoir pardonner, comprendre , respecter et aimer 
Je ne vais plus mentir pour cacher mes pensées.
Ne me repousse pas, toi qui as su guider mes pas
Je serais toujours là pour toi, mais moi aussi je vieillis
Je crois toujours en nous, à l'Homme, a tous ce qui fait ce que nous sommes

Et si je cours à perdre haleine sur ces sentiers battus
Alors je cours sur les problèmes qui m'ont souvent abattu

Je me bats pour exister en sachant rêver, en laissant le passé au passé
Je ne suis qu'une pièce qui servira à d'autre
Même si je tourne la page pour pouvoir avancer
Pour que le doute s'efface à tout jamais
Et que la joie soit coutume de tes jours
Je ai toujours dans mon âme cet espoir incompris
De vouloir à coup d'amours...changer la vie

Et si je cours à perdre haleine sur ces sentiers battus
Alors  je cours sur les problèmes qui m'ont souvent abattu

Et Si je cours à la croisée des chemins à cœur perdu …
Alors je cours sans peine vers le fruit défendu…

A la recherche d'un « je t'aime », c’est pour savoir où j'en suis, qui je suis...




.






 

 
 

jeudi 19 novembre 2015

LGP2 Et moi ?

LG : Dag
Et Moi ?

Pourquoi, je n'ai pas un « Crew » qui me suit
Des fans alanguis, des paparazzis
Des Jets privés, jet-skis et compagnie
Strass ou bien paillettes pour aller mieux ?
Hésiter ; riche seul ou pauvre à deux ?

Je n'ai pas vu Marrakech ni vu les Seychelles
Ni à Cannes, au tapis rouge, monté les marches
Vouloir tenir la chandelle par les deux bouts
Faut que j'aille voir un psy ou un marabout ?
Pas encore assez vieux pour être patriarche
Pour une société de mytho à la pelle

Je veux dormir dans un six étoilés
Aux doigts de fée d’une masseuse nue
Savourer du champagne à volonté
Palais doré sur cinquième avenue
Devenir « the Big Star », mondialisée

Mais cette incertaine volonté de tricher
Me priverais d'avoir des bonnes intentions
Les plannings chargés, la production suractive
Ce n'est pas moi, car ma passion est instinctive
Elle ne supportera pas la gloire prison
Liberté farouche. L'indomptable indomptée
,
Non, je n'ai pas de Rolex à montrer
Ni de Jaguar caché dans le garage
Pas d'hystériques sur mes tofs tagués
Désert en chameau, la mer à la nage
Ou million-d’aim’ sur mes coms postés

Ne suis pas encore adulé mais ça viendra
Ni nommé pour le Molière ou pour les Césars
Bientôt donc, je vais prendre mon billet pour Mars
Allons visiter les mystères de l'espace !
NRJ music Arwards, il est pas trop tard ?
Une entrée à la N.AS.A … Et pourquoi pas moi ?


Eh, bin voyons ! Pourquoi pas moi, pourquoi ?
Avoir le mêm’ rêve que tout le monde
Et sortir la tête de son carquois
Partir loin et faire le tour du monde
Désire-t-on toujours ce qu'on a pas ?

Cela vaut-il la peine de porter un masque ?
Pour voir fondre son âme dans le show mondial.
Euh...Non merci. Je garde mes soirées privées
Entre la famille et amis. Les êtres aimés.
Écartez loin de moi votre slow commercial.
Votre mode standard et vos frusques et vos frasques

Et alors ? Pourquoi pas ? Pourquoi pas moi !
Avoir un yacht de 2000 pieds de long
Des sirènes alcoolisées à mes bras
Passer sur les chaines télévisées
Je mérite bien un petit extra

Non bien vrai, ça ira. Merci. Je sais pourquoi
Savoir ici-bas, comment comprendre mon cœur
Car je ne suis pas les idoles hypnotisantes
D’ailleurs je ne suis pas sur leur liste d'attente
Je reste moi, cela suffit à mon bonheur
Je ne suis que moi. L'être entier et ça me va

LGP 2 : Te Quiero


LG : Dag

Te Quiero


Su voz me ha embrujado
Su aroma es divino
Ella cautiva mi alma
Atiza llama, despierto
Su cuerpo que se dibuja
Dibujado por un Dios

Deus! Me caí en tus ojos
¿O entonces son los senos?
Y yo te tomé la mano
Y yo sé que nosotros dos
Que Sellará un destino
Rodeado nos futuros

Libero te. Yo te llevas
Paredes que emparedas
Para protegerte contra
Lo está bruma oscura
Esperanza calentada
Del naufragio anónimo

El aura, tu alrededor
Ideas iluminan yo
Supongo es la libido !
Y para romper la torre
El epónimo del Amor
Un poco enamorado

Para llenar alegría
Ven a jugar en el juego
Puntuando idas-venidas
No se puede, que el fuego
Apagar todas las brasas
Que nada extinguir... nada




Si tú activas las chispas
Me, que no te esperaba
Donde mis sueños te llamas
Entonces, yo te llevaría
La tierra de Maravillas
La maravillosa diosa

Tú, la ternura símbolo.
Tu presencia calienta yo
Como un sudor pesado
Belleza, que tu nombre honra
Hoy, arrodillado, te dejo.
Esperanza es la fuerza

Oasis surge de nada
Mi encanta me devora
Sentimiento se acuerdo
Tu cuerpo contra mi cuerpo
Tu soplo sigue el ritmo
(Mi) Corazón late con el tuyo


LGP A ne pas faire :

LG Dag



À ne pas faire …


Ne plus être soi, être seul au monde.
Blasé de la ronde et se lamenter
Sur ses propres choix. Et rester caché.

Ne plus croire en Dieu et ne plus sourire.
Ne plus ressentir la peine des autres.
Se fermer les yeux et fermer des portes.

Ne plus lire la press', ne plus avoir peur.
Et pouvoir être hors d' la réalité.
Loin d'une vie de stress. Loin des agités.

Ne plus humer l'air et perdre l'espoir.
Perdre la mémoir' des scènes d'horreurs,
Celles qu'on nous sert toujours au vingt-heures.

Ne plus recevoir rien de la Sagesse.
Reste la détresse…Écorchés de guerres,
Les blasés d'Histoire au passé amer.

Ne plus faire confiance, être sans pitié.
Fier du pire, rester …Être après l'argent.
Perdre ses chances et ses bons sentiments.

Ne plus voir les fleurs. En un lieu se plaire
Et dire le contraire. Être inconsistant…
Omettre ses peurs. Omettre le temps.

Ne plus admirer le jour qui se lève
La joie des rêves et sourd aux souffrances…
Et oublier…emplie d'indifférence.

Ne plus voir l'amour, ne pas s'impliquer.
Pour ne pas donner de ses sentiments
Partir faire un tour ou bien faire semblant

Ne plus ouvrir l' âme, à son entourage.
Absence d'orage, absence d'êtr' là
Vivre sans flammes, remplit de "pourquoi ?"


Être incrédule…Jouer à la console
Alors qu'au sous-sol… cloîtré, sans attendre,
Dans sa bull' , le voisin vient de se pendre…

LGP2 : Blow of blues

LG 2 / Dag

Blow of blues


Twenty seven years already that I write words
Twenty seven years already, so many words
So many made you flee, tears as rain overturn
Remind me that I am. Silence, constantly return

That I hide my thought. Thinks you are on case closed?
Long Blues. Hidden from others as written cursed
Solitude is the path which I have to taking
You crossed my life and I saw you leaving

If now I speak to nobody. Felling so alone
I feel so lonely, I don’t tell anyone
So much reminder of my crazy decision
I asked you to go out. It’s strange this impression

I don’t dream about sun and the cornfields « walls »
I don’t recognize even anymore my voice

Twenty seven years already that I spend time
Always nothing precise everything tires me
“Bizarre”, to think the giggles later make cry
Without moving to this faintness which increases, why?

Doubt these people who consider stronger than God
I’m lost to look my way, too. Too much for my road
Wanting to be better than them. Turn back behind
Always no answer and since my life is insipid


Cracking by jealousy my hopes are gone with you
Buy my inmate stupidity, that deserve you
My life is tasteless, always this desire to go back
As a hope to reach happiness, but everything became again back

My soul is ice; there are autumn songs in me
Nothing tempts me. Bring out of my melancholy.


Twenty and more, drool texts after a headlong rush
If your memories of our pursue me to lurch
And I only want to drink to forget the life
I don’t have a full link not desire, itself

That I try to know and later by shed tears, only.
What I might be tomorrow, nothing attracts me
Strange, to think that us isn’t seen again. Never
Oh. Why? When you gave me a taster forever.

You’re not any more there, I’m not dreaming of sunshine
I don’t think more to the wonders that leaves us the nature-line
Fortunately as time passes and tasteless
To other people, no? One day I will leave my place


Hope they have more hope, more desire, more joy, more paces
That they will not make that they have the faith…

LGP2 : Mbote na Yo

LG 2  : Dag

Mbote na yo


Sincère et spontané, ton réel devient concret
Fort et fierté, inspiré du présent imparfait
Pur et capable de passions, tu te réalises
Responsable de tes actions, tu te concrétises
Fidèle à toi et humble, toi-même tu le sais
Têtu parfois, sensible, tu aim’ ce que tu fais
Vouloir toucher le ciel et penser avec la foi
Instant spirituel à se demander pourquoi
Landa moto oyo azali ko kamba yo, pe tika ete esengo e yela yo1

Grave et curieux, bienveillant et sage, généreux
Brave et copieux de talents et mage merveilleux
Oubli toutes les jalousies et les détracteurs
En vivant ton rêve, tu apportes ta chaleur
Malgré tout, il n’y a pas de victoires sans guerre
Tu vas en boire des tasses dans cette carrière
Des mains gantées pour te mettre la tête sous l’eau
Il faut bien en gagner pour devenir un héros
Landa poloto pe kabola bolingo na motema na yo mobimba2

Tu as le jeu, le talent, le cœur et l’énergie
Tu as, le feu, tu le sens, la valeur et l’esprit
Créer l’immatériel et rester là sans pleurer
Marcher vers l’essentiel, c’est la force des guerriers
Exacerbé et abusé et perfectionniste
Attentionné et messager, un grand pacifiste
A l’écoute des autres, l'éperdu de toujours
Tu es sans doute l’apôtre inconnu de l’amour
Bengana tembe nionso, pe yaka to bina.3

Mokonzi , mbote na yo. Encense nous de ta voix
Botondi mon poteau . …Confiance , nous on y croit
Et ta joie, ta fièvre illuminent chaque seconde
Ton feel, ton rythme , tes lèvres subliment le monde
Même des fausses notes tu pourrais faire passer
Notre challenge est de te pousser jusqu’au sommet
Reste toi-même , honnête et à toi toujours fidèle
Un jour tu s’ras dans le temple des Hommes immortels

Les phrases en lingala ont été traduite par Bryan GOMBA
11 = Suis le guide et laisse venir la joie en toi

22 = Suis le messager et partage l'amour avec ton cœur

33 = Viens et chasse tes doutes, viens danser

LGP 2 : Papa

LG 2 : Dag

Papa


Il ne sait pas dir’ je vous aim', ni vous montrer ses sentiments
Il a la force de dix bœufs et la chaleur d’un grand volcan
Pour accueillir, toujours debout, l’astre du jour qui se levait
On pouvait lire sur ses lèvres le murmure d’un géant

Il n’a jamais su dire j’ t’aime ni me montrer ses sentiments
Par fierté ou bien par orgueil d’être libre ou non-dépendant
Il reste seul dans ses idées, philanthropie non saccadée
Bravant la pluie ou bien le froid, pas la colèr’ qui éruptait

Il n’a jamais su dire à l’aid', j’aurais sur’ment besoin de toi
On sait que coul' dans ses veines la surpuissance d’un guerrier
Il taisait même avec les ans, la souffrance qui grandissait
Plutôt en phase avec la lun’ qu’en harmonie avec son temps.

Tu n’as jamais su dire à l’aid', j’aurais sur’ment besoin de toi
Car tu taisais le mal de vivr' qui te rongeait très lentement
Beaucoup de gens auraient hurlés, toi t’es debout par volonté
Car tu cach' l’atroce douleur qui t’assailles tout en dedans

Tu n’as jamais su dir' j’ t’aime ,ni me montrer tes sentiments
L’existence suit l’idéal, suite anarchiqu’ de tes pensées.
Au fond ta vie est un poème, une aventur’ sans baratin
De paroles’ philosophiqu' anachronie de tes idées.

Je n’ai jamais su dir' j’ t’aime, ni te montrer mes sentiments
Peur de paraitre faible ou pleutr’, peut-être fierté mal placée
Au fond nos vies sont des poèm’ que l’on garde chacun pour soi
Il y a des mots qui sont suprêm’ que l’on dit pas ou pas assez

Je te les dis aujourd’hui, parce qu’il n’est jamais trop tard :

Je t’aime PAPA


LGP 2 : S.M.S

LG Dag

Suprême Mode Superficielle


Suprême beau gosse de tous les reality-shows
Suprême Eve amante, platonique mais sans défaut
Pro-inaccessible esthète, l'intouchable extatique
Pro-séductrice, customisée à l'hyper-plastique

Est-ce qu'il faut vivre d'eau fraîche en attendant la gloire ?

Les désirs inassouvis, paraître adulé sans fin
Une peu rentable ambition dans ce monde cruel
Car le désir sensuel qui plaît aux yeux masculins
Est peu rentable ascension à des rêves virtuels

Faut-il s'emplir de néant en comblait son cœur d'espoir ?

Suprême et bel admiré, narcisse des temps modernes
Suprême et sublimée même en cachant toutes les cernes
Art du physique parfait, parfait des pieds à la tête
Dans l'art de l'esthétique et « fashion » comme étiquette

Tenir sa libido en feu au lieu de réfléchir ?

Apollon, le désiré de la gente féminine
Ou déesse dessinée par une mode assassine
Illusoire travaillé aux fragrances de Passion
Illusoir' destinée d'être qu'une décoration

Faudrait-il vivre masqué pour protéger son empire ?

Suprême virilité, charme d'un bel excentrique
Suprême féminité, source de rêves érotiques
Idéologie d'Adam, idéal du Nirvana
Idéologie d'Eden, idée échaudée de soie

Est-ce qu'il faut aimer le vent pour labourer la terre ?

Le paradis de visions, de caresses imaginaires
Est illusion fabriquée par un élan d'expansion
Paradis de tentations et de tendresse primaire
Illusion banalisée pour d'irréell' sensations

Ne trépasse-t-on pas en ne se nourrissant que d'air ?

LGP 1 : Quelle drole d'idée

LG Man



Quelle drôle d’idée



Non, tu n’es pas fou, tu n’es pas une erreur
Tout le monde court à son repos
Tout le monde se croit supérieur
Cerveaux compressés.
Quelle drôle d’idée !

Il y a dans mon âme des milliers de couleurs inexpliquées
Il y a dans mon cœur des états qui m’enflamment à éviter

Si le stress fait l’effet d’une idole
Si la vie n’est qu’un transporteur
Si elle semble être un fardeau
Une suite de malheurs
Ou d’affaires non classées
Quelle drôle d’idée !

Il y a sur mon corps des milliers d’étiquettes qu’on m’a collé
Il y a dans ma vie de plus en plus de tête à faire couper

Et plutôt que d’attendre son heure
On court plus vite que le métro
Accélérant le rythme de son bonheur
Pour rapprocher son tombeau
Déjà formaté
Quelle drôle d’idée !

Il y a pour mes yeux des milliers de chemins inexplorés
Il y a dans mes mains les marques du feu de mon passé
Non tu n’es pas fou
Si tu gardes de la de place pour vivre bien
Un peu de marginalité
Fait retarder ses fusées
Hyper-pressées
Quelle drôle d’idée !

Il y a dans mes mots des milliers de raisons pour espérer
Il y a dans ce texte suffisamment d’écho pour exploser

L’état règle ses comptes à coup de poings
La Terre à coup de reins
Cerveaux compressés d’affaires non classées
Déjà formatés, hyper-pressés
Dans cette course désespérée

Quelle drôle d’idée !!!!