Translate

jeudi 31 décembre 2015

LGP 1 : Blacky

LG : Man


Blacky




Il court après les voitures et dors où il veut
Il court après les voitures même quand il pleut
Blaque, Blacky or black. Le gardien des baraques

Il préfère rester là, même s'il reste seul souvent
Il n'est pas malheureux, il est juste un survivant
Il a les yeux tendres et le regard nostalgique
Il ne fait que s'étendre sur des pierres et des briques

Son pelage est noir aussi noir que la nuit
Sa force c’est l'espoir de survivre ici
Il court après les voitures et dors où il veut
Il court après les voitures même quand il pleut

Il a un territoire qu'il défend bien
Il aime ces gens qui vivent là, ses voisins
Il suit d'instinct ses amis. Il est venu à pied à Janela.
Sa course est rapide il arrive avant nous à la fiesta

Il court après les voitures et dors où il veut
Il court après les voitures même quand il pleut
Son pelage est noir aussi noir que la nuit
Sa force c’est l'espoir de survivre ici

Le soir, il s'assoit avec nous.
À la fraîcheur de la nuit, il écoute.
Et quand enfin on rentre se coucher
Doucement il s'endort…

lundi 21 décembre 2015

LGP2 : On remet ça ?

LG : Dag

On r’met ça ?


Un nouvel an qui arrive à son jour
Pour une existence vécue d’Amour
Des « je t’aime » qui ne sont pas revenus
Des problem’ qui n’ont pas disparu

Encor’ l’évolution qui arrive
Une nouvelle année de promesses
D’espoirs, de résolutions qui stressent
Nouveau chapitre d’un nouveau livre

Et pas plus de réponses avancées
A nos blem’ questions sempiternelles
Pas plus de solutions apportées
Autant de variables existentielles

Re-encore un bilan à refaire
Un rapide tour de l’inventaire
Au moins autant de peines, de chagrins
De rires, de joies, de beaux matins

Moitié d’une huitaine de saisons
A chacun sa part de vraies raisons
A chacun son fardeau à porter
Enfin une page de tournée

Encor’ la révolution passée
En minut’ ? Moins d’un demi-million
D’un monde qui tourne plus très rond
Des gens prêts ce soir à s’embrasser

Un résumé trop vite bâclé
D’évènements, d’actualités
Une demi-centaine de s’maines
Qui seront bien sûr, très bien oubliées

 Encore une douzaine de mois
Reléguées aux coins de nos esprits
Ces remords que l’on regrette aussi
Et ces regrets que le remord noie

On honore alors nos disparus
Chers à nos cœurs ou archiconnus
Qui ont chargés d’Histoire leur vie
Qui ont marqués nos mémoires… Merci

Buvons à l’être humain, frères et sœurs
Buvons à un avenir meilleur
Que l’on sach’ que la vie est précieuse
Que cette année vous soit merveilleuse.

dimanche 20 décembre 2015

LGP2 : C'était un bon choix

LG : Dag


C’était un bon choix




C’était par un ciel bleu de fin d’été
Un amour de père-enfant partagé
Où apparaît le bonheur d’être là
Au début de l’automne qui flamboie

Hésiter à être aimé de ses mots
Éditer et passer pour un héros
Rester devant son écran avachi
Rester partager avec ses amis.

Ce fut le choix du vent dans les cheveux
D’avoir la liberté devant nos yeux
A profiter des parfums qu’on respire
Bluffé par l’été indien qui s’étire.

Celui de la douceur d’un pas ici
C’est une sensation d’être compris
Avoir le libre arbitre de ses choix
Dans une journée qui n’en finit pas.

Être fort pour avancer se déploie
La volonté fait faire des exploits
Cueillir la nature même du monde
L’essence de vie à chaque seconde

Le parfum enivre et rassure aussi
La vitesse caresse et rafraîchi
Émerveille les sens de pur'té
Par les odeurs de ces champs asséchés

C’était par un de ces jours printaniers
Un superbe temps pour se promener
A choisir entre réel ou cyber
On est sorti en vélo, prendre l’air.

mardi 15 décembre 2015

LGP2 : Aller-Retour

LG : DAG


L'aller-Retour

Une chute abyssal', destin aléatoire
Parachute mental, dessein du désespoir
Créer au clair de Lun', cette peur viscérale
Sombrer d'amertumes de couleurs automnales

Se laisser glisser toujours plus profond, se laisser couler chaque jour au fond

Dans l’abîme obscure de douteuse clarté
Rien n'est plus dur que de sentir son cœur lâcher
Chercher la confiance en la Terre, perdre pied
Cacher en silence, notre être dérangé

Basculer sans fin dans la solitude, se faire emporter par la multitude

Creuser le subconscient, fouiller encore plus bas
Plonger dans l'océan de « jamais, de « pourquoi »
Pointer à l’extrême dans nos armures noires
Gagner sans « je t'aime » le fin mot de l'histoire

L'histoire des mots sans fin, s'alarme à le gagner
Histoire de beaux demains sans flegme partagé
Humer les fragrances de la légèreté
Chanter à sa conscience : «  tout va s'arranger »

Et se hisser plus haut en zénitude. Voler aussitôt en béatitude

Rêver à l’essence, nature de nous-même
Danser en cadence sur le pur anathème
Revenir au couloir du savoir de l'esprit
Se réjouir de vouloir et de croire en sa vie

Grimper sur les retards accumulés, surfer sur le temps, boire la gaieté

Apparaître aux bonheurs des odeurs du printemps
Pour renaître meilleur et plus fort en dedans
Remontée éternell' d'un obstiné espoir
A effleurer le ciel de gloire aléatoire.

lundi 14 décembre 2015

LGP 1 : Si tu m'aimes

LG : Man



Si tu m’aimes



Il y a des choses que l'on fait car on y croit
On se lâche, on se déchire quand ça ne colle pas
On se retient, on revient, on ne peut plus reculer
À moins de tout briser autour de soi

On perd la confiance et la chance
D'être aimé et d'aimer
Paralysé par son propre choix
Parce qu'être heureux est un miracle en soi

Il y a des choses qu'on ne fait pas
Des rêves qu'on abandonne
Même si les regrets ne s’effacent pas
Le cerveau nous raisonne

Il y a des choses qu'on voudrait faire

Et celles qu'on ne peut pas
Des histoires qu'on devrait taire
Et celles qui ne plaisent pas

Mais chaque fois qu'elle est là
C'est mon âme qui s'éclaire
Ma tête ne fonctionne pas
C'est d'autres sens qui se libèrent
Au fond de moi

Si tu m'aimes n'oublie pas de m'écrire
Si tu pleures n'oublie pas que je t'aime
Si tu saignes autant que je pleure
Si tu m'aimes rend-moi ton cœur

J'ai tant à offrir et tant que je reçois
J'ai le soleil qui m’éblouira
Et je rêve d'elle si souvent
Celle qui fait pâlir les étoiles

J'ai déjà perdu la magie
De l'innocence affranchie
Et même si je perds tout
Je deviens fou quand je t'aperçois

Si tu m'aimes n'oublie pas de m'écrire
Si tu pleures n'oublie pas que je t'aime
Si tu saignes autant que je pleure
Si tu m'aimes rend-moi ton cœur

Un, deux, quinze, vingt et un jour
Que mes nuits sont fades
Des semaines et des semaines
Que je me dégrade

A trop s'aimer, à flotter dans le ciel
On a joué au jeu cruel
Des jeunes amants honnêtes
D'un couple à la vie parfaite

Dans cet élan, on a vieilli trop vite.
"Perd tout celui qui se précipite"
Mais puisque l'obscurité nous envahit
Et puisque que l'on se blesse de tout
De cette vie à deux qui nous détruit
De ces secrets cachés partout

Parce que la souffrance fait partie de nous
Parce que l'on a besoin d'espace
Et que les mots sont inutiles
Puisque tu repars dans ton ile

Va en paix …

dimanche 13 décembre 2015

LGP 2 : Voyage astral

LG : Dag




Voyage Astral



Non,
L’oubli
De tes maux
Du moindre mal
N’est pas un remède.
Admirer les étoiles
Avoir foi à Andromède (constellation)
Espérer une évolution.
Planer dans la vallée « insouciance ».
Être sur un nuage d’espérance.
Découvrir ce que le monde a de plus beau,
Et crever l’atmosphère pour voir l’Éternel.
Parcourir des milliers de kilomètres en rêvant,
Et fuser toujours plus vite, fuir l’espace aérien.
Arriver à la fin du tout, du néant de l’Univers.
Arriver à être le premier à percer le mystère,
Et fuser plus loin à la vitesse de la lumière.
Parcourir des paysages en ressentiment.
Re-crever le plafond de la voûte du ciel.
Découvrir sans arrêt ce qui est nouveau.
Être sur le partage de confiance,
Planer en ressassant notre enfance.
Espérer l’amélioration,
Avoir la foi d’un apôtre.
Admirer les planètes,
Et croire aux secrets
Du monde astral.
Le pouvoir
Des mots.

Oui

mercredi 9 décembre 2015

LGP 3 : Ma libre pensée

LG : Othila




Ma libre pensée

Libre pensée : Aucune religion n'est parfaite
Libre pensée : Oui, la perfection n'existe pas
Peu importe d’où l'on vient , qui l'on soit, où l'on va
Mais arrêtons de véhiculer n'importe quoi.

On vit en équilibre à toutes heures , à tous instants
Que serait le jour, si on ne connaissait la nuit ?
On est plus libre, ivre d’être non-indépendant
D'abus qui peuvent tuer. Huer dans l'inconscient.

Seul tous les jours, de mes tours intérieures désunies
Solitude blessante qui hante mon esprit
Je ne suis pas philanthrope mais là c'est de trop
Démunis quand le vague à l’âme arme mon cerveau

Chacun son droit de prière, hier comme aujourd'hui
On a besoin de barrières, hier comme aujourd'hui
Les limites interdisent, disent les érudits
Chacun son droit de penser, pensées bonnes ou pourries

Toujours seul dans mes idées de désirs dérisoires
Las de croire en l'être humain. Maintes fois désespoir !
Naïf de natur’ profan’ , l’ân' bâté continue
D'avancer dans ce monde aux ondes très biscornues

Respect de soi, rester digne, signe de grandeur
Des autres le respect, c'est aussi avec le cœur
Gardons foi en nous-même, même si c'est drastique
Résister à l'enfer. Fer d' lance des fanatiques

Isolé, même entouré, outré de la froideur
De certains débats blessants. Sans sens, sans honte et sans fleur
Se retrouvent sur la toile. Étoiles de foi éteintes
Qui entachent le malheur. L'heure des douleurs non-feintes

Uni pour fair' face, face aux monstres en servitude
Soutenir en force, une entorse à nos habitudes
Dénoncer la barbarie, arid' de sentiments
Pour espérer un mond' sain, mondial rassemblement.

Seul dans la mélancolie colique de douleurs
Bercé de théories vain', haine a être un voyeur
A voir en spectateur, acteur d'une vie malsaine
Quand s' écoule le sang , s'en découle hors de nos veines.

Les guid' spirituel' , tutelle idéologique
Refusent le massacre, âcreté théologique
Condamnent le vol , mensonges, songes d'intérêts privés
Ne veulent pas le droit de mort, mort pourtant donnée

La plus terrible peur, heures des traumatisés
C'est l'horrible amalgame, âme encore bouleversée
Affreux mélange, échanger les victimes en bourreaux
De vouloir les bons punir, unir les vrais des faux

Se rassembler et partager , âgées comme jeunes
C'est diffuser de l'amour , de l'amour qui se donne
Est le principe important tant pour nous qu'a autrui
N'est pas un mouton bête qui ensemble s'unit

La bonté c'est l'élan du cœur et c'est merveilleux
Oublions ces insultes, ces non-peptiques à la con
Alors refusons les extrêmes de tous cotés
Car nous avons tous le devoir d'un monde à changer.

lundi 7 décembre 2015

LGP 1 : Intérêt commun.

LG : Man




Intérêt commun



La guerre sera toujours la guerre
Tant qu’ils vendront des armes
Ils vendront nos âmes
Mais la misère sera toujours la misère
Tant que l'intérêt commun est la richesse
Tant que l’argent sera la faiblesse…
De l’homme.
Quand on a le téléphone dans le sang
Quand on élève un animal sur un écran
Même l’amour est sous plastique
Comment y croire ?

La communication est au meilleur de sa technique
Et on bâtit des centrales sur des failles sismiques
On se dit bonjour par les ondes des satellites
Sans se soucier des tempêtes magnétiques
On remplit son estomac de synthétiques
Tout va si vite.
Oh, bien trop vite…

Entre une famille qui se déchire
Pour un héritage, pour être riche
On se tue pour un lingot d'or
On joue au Loto pour espérer vivre ailleurs…
Autrement.
On s’écrase, on se marche dessus
Pour une poignée de billets verts, rouges ou bleus
Pour sortir de l’enfer, pour être mieux…
Pour un million ou deux
À vouloir tout aimer, on se lasse de tout
Espérer oublier pour ne pas devenir fou
On échange l’amitié par des icônes
La terre tremble on l’abandonne
Comment y croire ?

Des milliers d'oiseaux morts en Amérique
Tombent sur nos têtes d'égocentriques
À vouloir dominer tout ce qui existe
La vache au régime macrobiotique
L’océan au régime déchets toxiques
Tout va si vite.
Oh, bien trop vite…

On a des millions d'amis sans n’en connaître aucun
On ne contrôle déjà plus rien
On remplace son cerveau par une machine
Le respect et la dignité tombent en ruine
On détruit l’Amazonie et on veut de la chaleur en Sibérie.
On accélère la fin du monde sans préavis
Mais comment y croire ?



À l’heure de la vie par électronique…Alors ?
A l’heure où la beauté est chirurgie plastique…Alors ?
A l’heure où le béton se fragilise…Alors ?
A l’heure où le maïs se transgénise …Alors ?
À l’heure de la réalité informatique…Alors ?
À l’heure de l’univers super esthétique …Alors ?
A l’heure où l’on surfe sur Internet…Alors ?
A l’heure où l’on croit dominer la planète…Alors ?
A l’heure où les assureurs et banquiers s’engraissent…Alors ?
A l’heure où les gelées d’hivers disparaissent…Alors ?
A l’heure les blogs-up se multiplient…Alors ?
A l’heure où l’on néglige le sens de la vie…Alors ?
A l’heure où la solitude est une solution…Alors ?
A l’heure où l’égoïsme est une pollution…Alors ?
A l’heure où la peur génocide le bétail…Alors ?
A l’heure des échanges par e-mails…Alors ?
A l’heure du portable microscopique…Alors ?
A l’heure du porno cybernétique…Alors ?
À l’heure de la télé géante…Alors ?
A l’heure où la violence augmente…Alors ?
À l’heure de la musique fermentée…Alors ?
À l’heure de l’avenir par le passé…Alors ?
À l’heure de la science atomique…Alors ?
A l’heure des manipulations génétiques…Alors ?
A l’heure où l’on se fait congeler vivant…Alors ?
A l’heure où l’on zappe les sentiments…Alors ?
A l’heure où l’on fait de la pub dans l’espace…Alors ?
A l’heure où l’on rêve de s’installer sur Mars…Alors ?
À l’heure de la réalité virtuelle…Alors ?
A l’heure ou le faux est réel ….


Car la guerre sera toujours la guerre
Tant qu’ils vendront des armes
Ils vendront nos âmes
Mais la misère sera toujours la misère
Tant que l’intérêt commun est la richesse
Tant que l’argent sera la faiblesse…...

De l’homme