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mercredi 18 novembre 2015

préface de Mannnaz

LG 1 : Man 



Avant-tout




Enfin !!
...peut-être le meilleur mot que je puisse trouver.

Enfin, le voilà ce recueil de textes en trois parties ! Il y a si longtemps que je souhaitais extériorisé tous ces mots.

Enfin, un travail abouti, plus de papier volant dans tous les coins, fini de chercher, de torturer mon esprit à toujours changer, améliorer, couper, transformer, revenir en arrière etc...

Combien de fois me suis-je dis que cela ne servait à rien, que ça n'allait jamais être publié, que ça ne changerait pas le monde, que de tout façon cela ne sera jamais lu....Et en fait l'impact qu'il peut avoir sur les autres n'a qu'une infime importance par rapport au bien être que cela procure de réaliser un projet fini.

Je n'ai jamais eu la prétention de me comparer à des écrivains de talents, ni de me prendre pour un futur lauréat "Goncourt". J'avais juste envie de réaliser ce rêve. Quelque chose d'insignifiant dans un monde déjà surpeuplé de poètes de renom.

C'est une passion et rien à faire contre ça , les mots et les phrases que je mets de coté dans ma tête en me disant qu'écrire n'est pas pour moi reviennent comme des boomerangs. Ils veulent sortir, ils veulent exister alors je prends un papier et un stylo et je les laisse prendre vie... Je ne peux pas m'en passer comme une addiction profonde, je me plonge dans un texte qui peut m'emmener au bout de la nuit. J'ai passé des nuits blanches à écrire. 

Parfois c'est bien, parfois ça n'a aucun sens même si ça sonne joliment à l'oreille, d'autre fois c'est carrément nul. Dans tous les cas, ça fait énormément de bien au moral comme une libération. Si vous avez déjà inventé et écrit des textes ou des poèmes , vous me comprendrez, sinon n »hésitez pas à le faire.

Avant de m'amuser à regrouper ces textes, je donnais des poèmes à des amis ou à la famille. Souvent bien reçu et parfois moins. C'est le « parfois moins » qui fait le plus mal, notamment le fait que quand on offre un texte à quelqu'un déjà on ne s'attend pas forcement à ce qu’il le lise ou du moins jusqu'au bout, mais encore moins à ce qu'il le comprenne. C'est faux, j'ai eu droit à ce genre de critiques qui anéantissent le bonheur d'avoir donné un morceau de soi. Je ne parle pas de ceux qui n'aime pas, je parle de ceux qui font un débat psychanalyste (dont ils n'ont pas ni les compétences ,ni les diplômes) ….et qui feraient mieux de se regarder dans une glace avant de juger les autres.Finalement, on se sent rabaissé et pire, vu comme un marginal. 

Alors, ne vous pliez pas au regard des autres, jamais. On écrit d'abord pour soi, c'est personnel, intime. C'est un choix que de le partager avec son entourage, pas une obligation. Quand ce choix est fait, que le texte est fini, les autres peuvent en profiter.

Et toutes les critiques du monde entier ne pourraient jamais nous enlever ce sentiment de liberté d'avoir ouvert son âme et son cœur quelques minutes sur une feuille de papier.


Merci d'être là et bonne lecture... 

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