livre 3 : Othel
Sur 3 Allumettes…
J’ai
dû être sacrée pourriture autrefois
Un
vilain monstrueux, invisible et sournois
Ressentir
autant de peines, excès d’empathie.
On
voit le hobby devenir le paraître
Lorsque
devient comme motivation en tête
L’accumulation
d’ors, de richesses et de biens
Un
démon informel, genèse d’ hominiens
Est-ce
vraiment des traces de vies antérieures ?
Que
de compatir autant de tous ces malheurs
Déjà
que notre histoire est sanglante et meurtrie.
Vingt et unième siècle et
plus quelques poussières
Avec autant d’expériences
que d’avancées
Que ce soit en sciences ou
en fausses frayeurs
Et ce jour, une mère noie
ses deux enfants
Parce qu’elle n’a plus ni
vivres, ni argents
On a des rois qui
flagellent et qui tuent encore
Il est des tortures cruelles
qui dévorent
On est des bêtes dans une
jungle mortelle
Bataille immorale pour des
tares immortelles
Ou dans la loi du plus
fort, le faible se meurt.
Peut-être quand nous
aurons compris notre rôle
Nous cesserons de porter
des masques de drôles
Nous sauverons la vie au
lieu de la tuer
Sur une planète que l’on
devrait sauver
J’ai
dû naître belle enflure d’un temps jadis
Pour
trembler de rage devant les nouveaux vices
Combien
d’infamie ai-je -dû solliciter ?
Pourtant
rien n’explique ces ondes maudites
Émoi calmé à peine les ai-je écrites
Étais-je
un tyran-conquérant ou dictateur ?
Pour
devoir subir autant ce mal intérieur
Moi,
qui ne souhaite que le bien-être d’autrui
Mon ego se réjouit quand un autre sourit
Vous
savez…Je n’ai que du bonheur à donner.
L’amour n’est pas forcement
de l’acte charnel
Le cœur se fane en la violence
sexuelle
Il faut se protéger des trop
parfaits, trop bien
Prendre ses distances avec
tous les suffisants
L’acte n’est pas forcement
fait de sentiments
Hélas ! On voit
s’effondrer lentement nos âmes
Au revoir grand
savoir : « Ad vitam aeternam »
Rien n’arrête les
mécréants du désespoir
Si seulement, on se
contentait de pourvoir
Et à soi-même, et à l’évolution
des siens
Quand nous danserons sur
les chants de l’hyménée
Douce mélodie que nous aimons
saborder
La valeur vitale pour
effacer la haine
Engendrera l’amour,
priorité terrienne.
J’ai dû naître larron en foire sans pitié
Car
depuis tout petit si raillé, humilié
Admis
l’évidence au principe de Peter
Discernant
la méchanceté de la moqu’rie
A
chercher la solution pour plus de profit
Salissant
tout ce qui est bon dans l’anthropien
Pourtant
des sages, nous ont ouvert la voie du Bien
Respect,
fierté, frère, gardien et protecteur
Vos
vaines sciences de manipulateur
Veulent
contrôler la météo… C’est la Terre !
Si
nous prenons le temps d’admirer la planète
D’en
soigner même la parcelle désuète
Et
que primera Éros, celui qui fait chatoyer.
Le
jour où nous aurons acquis la sapience
Pensés
aux actes impur’ et leurs conséquences
Assurance malsaine de ceux qui s’imposent
Au
lieu de bénéficier simplement des choses
Sans
abus, sans excès (Hélas ! L’habitude…)
Fondant
nos inventions à de grand’ certitudes
Nous
aurons une vie de sagesse et de paix
Peut-être, quand nous
aurons compris notre cœur
Ceux qui se croient tout
puissant, auront des sueurs
On ne contrôle pas les
gens avec de l’or
Grace à Dieu, la passion
n’aime pas cette odeur
J’ai
dû être un fou à la folie débridée
Pour
que les larmes d’agonie désabusée
S’épandent
à rechercher le nouveau messie
Et
enfin savoir lesquels seront ses apôtres
Surtout
en souhaitant que ce soit quelqu’un d’autre
L’être
humain n’a plus d’initiatives pensées
Écrasé par son prochain ; « combativités »
Qui
sera au "Top" ? Qui fera le buzz merveilleux
A
quelle émission le perdant pleure le mieux
Qui
sera le meilleur pour cette décennie
Et si chacun à sa place,
ni plus, ni moins
On envisagerait, un avenir
plus sain
Pour évoluer plus haut,
croire à la beauté
A l’existence, sans rien
amasser d’autre
Au lieu de vouloir
empêcher cell’ des autres
Car se suffire à soi-même
est déjà Victoire
Conquérante est la foi,
renaissance d’espoir
C’était le dernier mot, le
relent de mes notes
Crachant les derniers maux,
ceux qui m’asticotent
Quand bien même, s’ils
sont mal interprétés.
Dernier flow à passer,
dernier constat en tête
Pour enfin clore sur notre
anthropologie
D’un savoir aussi sûr que
jamais prouvé
Entre ses défauts et ses
théories-dragées
Du savant qui voudrait
faire tenir sans magie
La pyramide à Kéops sur
trois allumettes