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jeudi 25 août 2016

Art Sonnet Libre

livre 3 : Othel


Art Sonnet Libre

Inspiré d’égéries, guide affable en espoir
Passionnée infinie d’inaltérables brouillards

Libre d’écrire, de parler, de réfléchir
Libre de pleurer, de rire, de militer
Libre de bénir, de voter, de contredire
Libre à sculpter son corps ou scruter ceux d’autrui

Même fusionnelle à la brune brume en flammes
Désillusionnelle à l’amertume de l’âme…

Libre de s’aimer, de s’unir et de danser
Libre de courir, de marcher, de découvrir
Libre d’apprendre et de lire, de voyager
Libre à pleurer ses morts ou sourire à la vie

Déchirure d’être, quand sa muse s’en va
N’est pas l’art de l’être à ce que paraître est loi


mardi 23 août 2016

Sur 3 Allumettes...

livre 3  : Othel


Sur 3 Allumettes…


J’ai dû être sacrée pourriture autrefois
Un vilain monstrueux, invisible et sournois
Ressentir autant de peines, excès d’empathie.
On voit le hobby devenir le paraître
Lorsque devient comme motivation en tête
L’accumulation d’ors, de richesses et de biens
Un démon informel, genèse d’ hominiens
Est-ce vraiment des traces de vies antérieures ?
Que de compatir autant de tous ces malheurs
Déjà que notre histoire est sanglante et meurtrie.

Vingt et unième siècle et plus quelques poussières
Avec autant d’expériences que d’avancées
Que ce soit en sciences ou en fausses frayeurs
Et ce jour, une mère noie ses deux enfants
Parce qu’elle n’a plus ni vivres, ni argents
On a des rois qui flagellent et qui tuent encore
Il est des tortures cruelles qui dévorent
On est des bêtes dans une jungle mortelle
Bataille immorale pour des tares immortelles
Ou dans la loi du plus fort, le faible se meurt.

Peut-être quand nous aurons compris notre rôle
Nous cesserons de porter des masques de drôles
Nous sauverons la vie au lieu de la tuer
Sur une planète que l’on devrait sauver


J’ai dû naître belle enflure d’un temps jadis
Pour trembler de rage devant les nouveaux vices
Combien d’infamie ai-je -dû solliciter ?
Pourtant rien n’explique ces ondes maudites
Émoi calmé à peine les ai-je écrites
Étais-je un tyran-conquérant ou dictateur ?
Pour devoir subir autant ce mal intérieur
Moi, qui ne souhaite que le bien-être d’autrui
Mon ego se réjouit quand un autre sourit
Vous savez…Je n’ai que du bonheur à donner.

L’amour n’est pas forcement de l’acte charnel
Le cœur se fane en la violence sexuelle
Il faut se protéger des trop parfaits, trop bien
Prendre ses distances avec tous les suffisants
L’acte n’est pas forcement fait de sentiments
Hélas ! On voit s’effondrer lentement nos âmes
Au revoir grand savoir : « Ad vitam aeternam »
Rien n’arrête les mécréants du désespoir
Si seulement, on se contentait de pourvoir
Et à soi-même, et à l’évolution des siens

Quand nous danserons sur les chants  de l’hyménée
Douce mélodie que nous aimons saborder
La valeur vitale pour effacer la haine
Engendrera l’amour, priorité terrienne.

J’ai dû naître larron en foire sans pitié
Car depuis tout petit si raillé, humilié
Admis l’évidence au principe de Peter
Discernant la méchanceté de la moqu’rie
A chercher la solution pour plus de profit
Salissant tout ce qui est bon dans l’anthropien
Pourtant des sages, nous ont ouvert la voie du Bien
Respect, fierté, frère, gardien et protecteur
Vos vaines sciences de manipulateur
Veulent contrôler la météo… C’est la Terre !

Si nous prenons le temps d’admirer la planète
D’en soigner même la parcelle désuète
Et que primera Éros, celui qui fait chatoyer.
Le jour où nous aurons acquis la sapience
Pensés aux actes impur’ et leurs conséquences
Assurance malsaine de ceux qui s’imposent
Au lieu de bénéficier simplement des choses
Sans abus, sans excès (Hélas ! L’habitude…)
Fondant nos inventions à de grand’ certitudes
Nous aurons une vie de sagesse et de paix

Peut-être, quand nous aurons compris notre cœur
Ceux qui se croient tout puissant, auront des sueurs
On ne contrôle pas les gens avec de l’or
Grace à Dieu, la passion n’aime pas cette odeur

J’ai dû être un fou à la folie débridée
Pour que les larmes d’agonie désabusée
S’épandent à rechercher le nouveau messie
Et enfin savoir lesquels seront ses apôtres
Surtout en souhaitant que ce soit quelqu’un d’autre
L’être humain n’a plus d’initiatives pensées
Écrasé par son prochain ; « combativités »
Qui sera au "Top" ? Qui fera le buzz merveilleux
A quelle émission le perdant pleure le mieux
Qui sera le meilleur pour cette décennie

Et si chacun à sa place, ni plus, ni moins
On envisagerait, un avenir plus sain
Pour évoluer plus haut, croire à la beauté
A l’existence, sans rien amasser d’autre
Au lieu de vouloir empêcher cell’ des autres
Car se suffire à soi-même est déjà Victoire
Conquérante est la foi, renaissance d’espoir
C’était le dernier mot, le relent de mes notes
Crachant les derniers maux, ceux qui m’asticotent
Quand bien même, s’ils sont mal interprétés.

Dernier flow à passer, dernier constat en tête
Pour enfin clore sur notre anthropologie
D’un savoir aussi sûr que jamais prouvé
Entre ses défauts et ses théories-dragées
Du savant qui voudrait faire tenir sans magie
La pyramide à Kéops sur trois allumettes


lundi 22 août 2016

Ma ! Likunia !

livre 3 : Othel




Ma ! Likunia !





Ceux que ça dérange, mbote, c’est parti

Kanga monoko ! Melesi mingi

Je suis un babtou, ça t’pose un problème ?

J’apprends le bantoue, pourquoi pas? Ça t’ gène ?

Curieux, je veux chanter en lingala

« Oza mokili…., ozali bana….» 

J’aime surfer où l’on ne m’attend pas

Je ne commente pas des post plats

Je préfère liker des inconnus 

Rêvant de vivre en un éden perdu

Biso na biso ! Avis aux jaloux 

Ils comptent autant que le libùngùtulù 

Pas envie de voir si ton herpès va

Ou que tu screw ton psy en bas d’ chez toi 

Je ne suis pas des chemins tous tracés

Vos règles et vos clans d’immoralités

Ne sont pas pour moi, penseur insensé

Et ce que j’acte , mon cœur me le dicte

Ce que j’ dois ? Rien que personne n’édicte, 

Seul Tata Nzambé pourra me juger…


Mama Framboise

Livre 1 : Man (az)



Mama Framboise

La solitude est venue s'installer
Et depuis vos habitudes ont changé
Tu me dis qu’le passé nous efface
Malgré que reste gravé nos traces

La vie est dure et même si l'on se sent déprimé
On se retrouve dans l'aventure au pied levé
Et même si tout ce qui nous lie souffre de ce passage
Et même si je m'égare, aides moi à garder courage
Et même si cette vie te rend triste ainsi de ne plus nous avoir
Cette vie qui nous sépare, sache que je t'aime
Si encore le manque d'amour
Surgit comme un raz de marée
Et viens faire pâlir le jour, sache que :
Je t'aime et rien ne changera ça.

Le temps passe et nos voix sont toujours là
Le vide rempli nos places et nos pas
Tu me dis : « parfois, c'est la confiance
Qui se débat dans l'indifférence »

Même si j'ai souvent voyagé de nuit pour éviter mes devoirs
Si j'ai souvent cherché à fuir au lieu de m'assoir
Tu me dis que l'on doit se battre pour garder la tête haute
 Mieux vaut mourir au combat que de vivre en cloporte
Si j'ai traversé le désert sans jamais me retourner
Si je croyais dur comme fer que j'étais mal aimé
C'est pour mieux me persuadé que l'on a mieux à faire
A toujours se lamenter, on avance en arrière.
Ne doute pas de moi car où je sois dans ce monde
Je t'aime et rien ne changera ça.

Tu dis : « la distance n'arrange rien
Le silence ne fait pas que du bien »
Pourtant on sait que rien n'est plus rude
Que d'aller trop loin sans certitude

Même si l'on s'éloigne encore et que revient ce désir de reculer
On a besoin de réfléchir parfois, de faire le silence en soi
Tu me dis que l'on soit honnête, droit comme une lame
Mieux vaut être une brave bête qu’intelligent comme un âne
Cette indépendance nous rapprochera
Pour nous, pour les autres ou pour soi
Et même si je cherche encore ce qu'il y a sous mes yeux
Les erreurs nous font aller mieux
C'est comme ça...

Je t'aime et rien ne changera ça.


vendredi 19 août 2016

SYMBIOSE

 3 : othel




SYMBIOSE


Je comprends ce que tu dis
Tu penses à ce que j'écris
Je ressens ce que tu penses
Tu dis ce que je ressens
Je ne vis que par instinct
Tu vis pour les beaux instants

Je comprends ce que tu dis
Et tu dis ce que je pense
Je pens' ce que tu ressens
Tu ressens ce que je suis
Je ne vis que par instinct
Tu vis pour les beaux instants

On comprend ce qui se dit
On est ce qu'on a choisi
On pense à la même chose
Ce qui s'écrit se ressent

Alors on est en symbiose
Nous, ici et maintenant.
Cette ode nous lie d’instinct,
Pour vivre ce bel instant.

mercredi 10 août 2016

Petite et grande marie

livre 1 : Mannaz


à ma grand -mère



Petite et grande Marie

Petite Marie, grande sœur pour les tiens
Jetée dans la vie qui changea tes desseins
Entre deux états se tenant par la main
Entre deux combats qui n'étaient pas humains
Grande Marie, grande sœur pour les tiens
Revenue au pays, soudant ton destin
Traversant l'enfer, de franquistes à aryens
Deux guerres qui tuèrent tant et si bien.

Petite Marie, grande fille aux yeux bruns
L’âge vif, celui d'un futur incertain
Quand on croit que l'avenir nous appartient
Amoureuse déjà d'un amour latin
Grande Marie et grande fille aux yeux bruns
Entre fusils et les fanatiques assassins
Tous les cauchemars des répressions sans fin
Tous ces trottoirs qui saignèrent tant et si bien.

Petite Marie, grand’ force de soutien
A gérer conflits, entre rires et chagrins
A mener les enfants d’écoles à jardins
Vivre maintenant sans penser à demain
Grande Marie, grande force de soutien
Réglant litiges d’innombrables voisins
C'est déjà le temps où vous étiez gardiens
Pépé et toi, dans ces grands immeubles pains.

Petite Marie et grand-mère « câlins »
Les enfants sont partis mais ne sont jamais loin
Lors, la nostalgie vous entraine en voyage
Il y a moins de soucis entre deux nuages
Grande Marie c’est la grand-mère « câlins »
Et la ville et ses bruits sonnent comme un refrain
Maintenant la vie active qui s'éteint,
Malgré sueur qui coula tant et si bien.

Petite Marie, grande femme que j'aime
Veuve déjà, entourée de ceux qui t'aime
Et tu pleures parfois mais tu n’en dis rien
La vie n'est plus la mêm’, quand il manque un

Grande Marie et grande femme que j'aime
Tu mérites l'admiration ...
Et depuis tu attends impatiemment
De rejoindre l'amour de ta vie...


dimanche 7 août 2016

Marina

                          

À Marina

 

Je suis un voyageur embarqué. Venu d'un pays lointain

Je suis là pour t'écouter et pour t'aimer...

 

Et les années passent… Et les regrets s'engrangent

La paix est en chasse, idéaux étranges

Des illusions s'écroulent. Les plaisirs attendent

Et les années passent. Les maux se vendangent

Les blessées s'entassent… Les vraies causes dérangent

Des passions s'écoulent… Des mystères s'étendent

Et L'homme évolue, le ciel s'éclaircit

L'atome se perpétue… les rebelles ont vieilli

 

Dans la ronde, le monde tourne à l'envers
Tout valse autour et autour de toi

Danse d’amour, je chante pour toi… Marina

 

Et les années passent… Les remords se vengent

Réalité méfiante quand la peur démange

Des rêves se brisent… Des toujours s'évadent

Et les années passent. …Et les projets se rangent

Regagner la place de la peau d'orange

Et la terre s'épuise. Et l'amour se brade

L'homme évolue mais au pire on oubli

Qu’on est encore nu face à l’infini

 

Je suis un rêveur perdu. Qui vit comme il peut
Même si ça ne plait à personne. Je n’suis qu’un homme.

Je n’ suis qu'un être humain qui vit comme il peut

Mais ma tête est de bois. Mon cœur brûle d'amour

 

Dans la ronde, le monde tourne à l'envers
Et dans tes pas futurs, danseras-tu pour moi ?

Tout brille tout autour de moi. Tu me souris déjà…

 

Et les années passent… Les closes changent
Magie de la vie se garnissant de franges
Le pouvoir sublime la puissance des fous

Et les années passent… Les choses s'arrangent

Ici-bas, aujourd’hui est arrivé un ange
Besoin d'aspirines. Plumes et vaudou

J’ suis un amoureux des pays sans hiver

Il y a nous deux dans l’Univers.

Sur cette boule qu'on appelle la Terre

Ta voix entrainent les ondes, après tant d’espérance

Ma vie s’est éclairée à ta naissance…Marina

 

" Flor Querida "

vendredi 5 août 2016

Benjamin

Livre 1 : Mannaz


Benjamin

[Pour mémoire : Le 19 octobre 2006 à l'aérodrome du C.H.U de Besançon à 0h40, un avion s'est écrasé avec à son bord un médecin, un interne (mon cousin Benji -26 ans), le copilote et un vrai-faux pilote (une enquête est en cours sur ces fausses licences tamponnées par de vrai tampons)]

Benji ,tout ce qui pourrait se dire pour étaler nos larmes égoïstes.
Croire trouver les vraies réponses à nos questions sans saveur

Pourtant tout ce qui pourrait décrire la lumière au bout du précipice
Sur cette route plantée de ronces et sur ce chemin de la douleur

Lorsque tout ce qui pourrait servir à expliquer pourquoi on existe
Ne dirait pas pourquoi l'on s'enfonce dans ces lendemains sans couleur

Tu as atteint le niveau des anges déjà

Ce niveau de sagesse d'une vie entière, encore faut-elle qu’elle soit bien remplie
Et ces belles choses qu'on te souhaitait en prière pour te broder un avenir réussi

Benji, tout ce qui devrait ce dire sur ta disparition si rapide
Nous prendrait des années et bien vite deviendrait un vrai brouhaha

Pourtant tout ce qui devrait s'écrire pour enfin comprendre cette injustice
Ne pourrait pas tenir dans un livre et mille raisons ne suffiraient pas

Lorsque tout ce qui devrait servir de bien dans ce monde égocentrique
D'un malheur d'une longueur de piste du malheur d'une vie sans toi

Bonté ,humanité étaient ta foi ,bien au-delà de la plupart des hommes
Bien au-delà de nous tous, parce que tu as atteints Dieu , en somme

Ton cousin Dédé qui t'aimes où que tu sois..

Repose en paix.

TANK

livre 1 : Mannaz



Tank


Tant que la sagesse ne sera pas là
L'unité des peuples n'existera pas
Tant que les gens ne se toléreront pas
La haine s'étendra et le sang coulera
Tant que l'intégrité sera au rebut
Tant que l'inégalité fait des exclus
Tant que les escrocs seront surprotégés
Les ressources naturelles se feront payer
Tant que des flics protégeront des assassins
Tant que l'équilibre ne sera pas atteint
Tant que l'indifférence fait mourir de faim
Ignorant la douleur des samaritains
Tant que les œillères se porteront flashions
Tant que les scrupules seront effacés
Tant que les plus crédules seront détroussés
Tous ces faux riches, faux-culs seront légions
Tant que l'hypocrisie gouvern' le monde
Tant que la misère sera féconde
Tant que l'on se bat pour être plus que l'autre
Il y en a toujours d'quoi fair' des tours plus haute
Tant que l'eau sera une source de fortune
Tant que les mélanges ne seront pas faits
Tant que les grands hommes n'auront pas de regrets
Nous serons à jamais porteurs d'amertume
Tant qu'on nous dictera c'qu'il y a de mieux
Tant que des humains seront adorés tels des Dieux
Tant que mes frères ne crient pas leur souffrance
Des peuples entiers disparaissent en silence
Tant que l'Homme maitrise mal ses erreurs
Tant que l'injustice comblera ses peurs
Tant que des hautes huiles ne seront pas jugées
Les parasites saliront la bonté
Tant que l'égoïsme pourrira des vies
Les démographes diviseront les ethnies
Tant que l'univers ne sera pas compris
Le sexe sera vu comme une maladie
Tant que des "Judas" trahiront leurs idéaux
Tant que des fantômes hanteront les châteaux
Tant que la nature nous sera taxée
Le choix de vivre nous sera facturé
Tant que seront épaulées les dictatures
Tant qu'il y en aura pour bâtir des murs
Tant que des profs battront des enfants à mort
Le fait de sourire sera un effort
Tant que les leaders se feront plus de blé
Tant que les dirigeants seront privilégiés
Tant qu’on oublie de protéger la terre mère
On ferme les yeux sur la science-meurtrière
Tant que des aliénés vénèrent les flammes
Tant que le racisme noircira les âmes
Tant que les plus forts penseront qu'à eux même
On omettra de se dire des « je t'aime »
Tant que des êtres entretiendront la haine
Tant que les rêves resteront des rêves
Tant que des femmes se tuent pour exister
Nous marcherons en peine sur le bas coté
Tant que l'on aseptisera le bonheur
Tant que l'on stérilisera nos cœurs
Tant que remplac' sentiments par intérêts
La société n'aura pas d'égalité
Tant que l'on ne peut aimer sans fioritures
Tant que l'on donne vie aux forces obscures
Tant que des sectes feront des massacres
Les gouvernements muselleront la culture.
Tant que nos envies seront nos faiblesses
Tant que les mensonges feront des richesses
Tant que les démons feront du business
La politique restera un commerce
Tant que les castes resteront des classes
Tant que la justice ne remue pas la crasse
Tant que les patrons n'auront pas de moralité
Les faibles seront à jamais écrasés.
Tant que la seule liberté est de mourir
Tant que des anges resteront coincés en enfer
Tant que des connards crach' sur l'humanitaire
Nos existences seront privées de plaisir
Tant que la fraternité n'aura pas lieu
Tant qu'on efface l'héritage des aïeux
Tant que les religions créeront des génocides
On régressera dans le tout-Univers
Et on aura beau tripoter son I-pod
Et on a beau s'oublier via internet
Le web ne sauvera pas la planète
Ni les âmes corrompues de ces faux codes
On ne sauvera pas la Terre
Tant qu'il y aura des anges en enfer
Tant qu'on ne vivra pas d'amour
Évidence de tous les jours ...Tous les jours....
© 2015, Berliet éditions

jeudi 4 août 2016

Parce que...

Othel ; livre 3

Parce que…



Pourquoi ne pas relier, le vil coquin et la dévotion à la vaillance ?
Parce que d’aplomb, l'être humain, et de foi est ainsi fait
Parce que tous nos sens n'en prennent un que si on les connaît
Parce que tout bisse sans cesse et sans fin, tout recommence
Parce que sans s'hasarder ,à toujours ne s'éteint, la conscience

Pourquoi faire, le lien d'hymen à la blancheur ou à l’espérance ?
Parce que la raison, forcée même, ne doit pas être abusée
Parce que d'insistance, on aime aimer où l’on n’a pas pied
Parce que rien sans effort ne s'acquiert, construire,hein, malgré tout
Et même si aucune fichaise ne fini bien, malgré nous

Pourquoi ces brûlures d’espoir, de promesses en confiance ?

Parce que connexions-isoloirs sont nos soupapes anti-crises
Parce qu'on s'in-dispense de savoir de temps en temps lâcher prise
Parce que rien n'est plus beau que ces réseaux adultérins, virtuels
Et nous serons Béni-oui-oui, sûr, source d'amour, séraphins éternels

Dédé Pastel