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mardi 29 novembre 2016

para mi "Pépé"

Livre 3 :  Othel


Algunas palabras de tu artista


En mi cerebro, un estribillo
Canta camino que no existe
M’ gustaría poder decir: Te amo
Antes d’apagar la luz que fuiste

En mi cuerpo siendo una joya
Contiene lo que tengo para ti
Habría querido que llevaras
Est’ tesoro escondido en mi

En mi corazón vuela un’ ave
Con los colores de eternidad
Brilla en la noche estrellada
Tan hermosa, creo que te gusta

En ti alma navega un barco
yo querido te acompañarte
Pero tu barco se fue discreto
Antes de que no pueda hablarte

Tú estés en país de mil sueños
En el mundo de los libertados
Prisión mi alma, me deteriora
D’ tu presencia desaparecida

En mi cerebro, un estribillo
En mi cuerpo siendo una joya
En mi corazón vuela un’ ave
En ti alma navega un barco

.

lundi 28 novembre 2016

Amour facile

Livre 3 : Othel


Amour  Facile


Dieu, Jah, Tata Nzambé, Ge ou Ré
Ce qui est donné, nous le gâchons
De Zeus, Jupiter ou Apollon.
Tout’passion d'obsessions entachées

Zouk lento pour zouk love et passion
L'acte sexuel, plaisir innée
Que le cœur délivre sans raison
Quand la tête conjugu’ l’imparfait

Gaïa, Phyléa ou Asmodée
Aimer est un don usé souvent
L’esprit s’effac’ face aux sentiments
Las ! C’est là qu'ils devraient vigiler

Des « je t'aime » pour toute la vie
Bébé, Darling, Baby, ma chérie
Facile à dire et à balancer
Régression de folie aliénée

Mots du cœur, éphémère d’une nuit
"Amour de ma vie, amour-toujours
Querida, amour de mes amours
Mots douceurs d’une liaison au lit

Fini les mythes et divinités
Oubli l’ paradis sur les nuages
Séjour inadapté et sans âge
De l'enfer d’insolents révoltés.


jeudi 24 novembre 2016

Clair-oscur

livre 3 : Othel



Clair-Obscur

 Dans la mélodie du beau
Le SMIC n’est pas assez haut
Trop tôt pour créer des bases
Penser au futur c’est naze
En somme, il n’y a que toi
Les autres te mérit’ pas
Travailler c’est trop  galère
Oh, taffer c’est d’une autre ère
Un âge préhistorique
Aujourd’hui c’est utopique
On vie d’amour et d’eau pure
Clair-obscur

Suffisance d’un bas salaire ?
Ton hobby c’est de rien faire
Existence chaotique
Carpe diem et sémantique
Qui obéit à des lois ?
Sûr et certain, c’est pas toi
Métro, boulot, insomnie
Amour, famille, patrie
Mots absents de ton histoire
Aussi toujours en retard
A quoi bon vivre en armure ?
Clair-obscur

Sur la vague de beauté
Il faut que tu sois soigné
Entre voir et admirer
Vouloir et se faire aimer
Tant pis pour les cœurs brisés
T’as d’autres priorités
Dominer ou le fair’ croire
Et non, ça n’a rien à voir
Se coiffer et sentir bon
Pour une vraie vie d’illusion
Mieux vaut une belle allure
Clair-obscur
  
Il n’y a pas d’amitié
Dans la mode de la classe
C’est une partie de chasse
Que tu rêves de gagner
Sans agir et sans bouger
Attendre des retombés
Shooting, séance-photos classe
Succès pour demain, star-strass
Indifférence et tristesse
Ça coûte la peau des fesses
Fragranc', shoes et manucure
Clair-obscur

Vingt ans et rêves  de salon
Sans relation, ni bras long
C’est un monde virtuel
Mais l’espoir donne des ailes
Ça remplit pas les assiettes
Pas plus que tes amourettes
Tu n’as pas d’autre ambition
Ton futur c’est le "fashion"
On fait tout par volonté ?
Choisir la facilité
Ce n’est pas le bon combat
Bobard gourou des médias

 Entre lire et feuilleter
Ou sentir et respirer
Entre analyse et mémoire
Un peu du pareil au même ;
Entre aimer et dir’ « je t'aime »
Un faux fossé les sépare
Avoir envi et pouvoir
Ce n'est pas le même éclat
Être seul pour des chimères
Enfin c’est un peu amer.
Mais le tertiaire c’est trop dur
Clair-obscur



mardi 1 novembre 2016

Evidemment

Livre  3 : Othel



Évidemment…


 Ben maintenant voilà, c’est bête comme chou
C’est évidemment pas plus aussi noir du tout
Car j’ai compris l’état de la page blanche 
C’est pas…non, ce n’est pas un manque d’inspiration
Ce stress qui vient de soi, trop plein d’excitations
De mon ego lambda, poète du dimanche

L’art passionné acoquiné à la passion
Enn’mi  juré, inconcentrée concentration
Les éternels coups de foudre de bel amour
Démentiel rut en poudre des plus beaux jours.

Vouloir tout satisfaire et tout en même temps
Au lieu de moins en faire et en avoir autant
Deux milles caractères, une seule ligne 
Quand tout s’accélère, l’inverse conséquent
Panique délétère à tout traiter d’urgent
Réduire tout dictionnaire à un seul signe

Théologie, philosophie, tout style épart
Exothermie de l’Éthérie, tous les savoirs
Érudisme qui se dégonde, en dix secondes
Au tragédisme immondes des choses du monde.                                               

Ce n’est pas que la jalouse est lâchée son poste
Mais plus tôt l’andalouse a invitée par post
Toutes ses copines à un’ rave dans ma tête 
Stop ! Une seule là, me suffit largement
Eh, c’est qui le patron. Non mais oh ! Non vraiment
Bordel psy sans nom, souk d’égérie en fête

Un amusement multi-connexe dans un complexe
Hallucinant !  Un réseau pur stress à mon cortex
Pour commencer, ouste allez ! Dehors mesdames
Déconnecter, il faut cesser tout ce vacarme.

Reprendre chaque idée avec de l’attention
Puzzle à replacer, voilà la solution
Et rester appliqué, vivre avec ce qu’on a 
Pas ce que l’on voudrait. Dans sa vie agir au lieu
De lui courir après, déjà, c’est beaucoup mieux
Et classer ses fichiers, un projet à la fois

Dans ce dessein où finit l’un, naît l’épigone
Dans le certain but qui se tient. Diam de carbone
Brique après brique, lentement mais surement
Stress défait, stress perdant, à bat le lapin blanc. 

Un polar qui s’altère en nouvelles imbriquées
C’est une pièce de théâtre dont l’idée
Se perd et sert de guide à l’intro d’un roman 
C’est écrit, tout est là mais rien n’est à sa place
Noyé de création, bestioles de l’espace
Capharnaüm sans nom, textes se mélangeant

Avoir un blanc, sauter l’instant, perdre parfois
En même temps, c’est énervant, tout à la fois
Où l’ai-je mis ? Plusieurs P.C, clés U.S.B
Où est l’écrit qui le dernier fut corrigé ?

Phobie du déficient, sûrement dû à lui
Ce gibier insolent qui taraude l’esprit
Lorsque l’inspiration parvenue s’est perdue 
Et que l’imagination  s’est enfuie sans bruit
Rester en extase et stoïquement assis
Écrire une phrase et puis bloquer dessus

Sans intérêt,  mot dénué de sa valeur
Sans s’expliquer, être vidé de sa chaleur
Mais sachez bien ; que même avec et sans raison
Fastueux, le cœur plein, on n’en a pas l’air moins con.

Affamé d’idoles et d’ Hi-Tech technologie
On kiffe sur les symboles du dernier cri
Acheter des gadgets, qui n’ont pas d’origine 
Collection obsolète au bout de trois semaines
Outrecuidant d’acquits dont on a joui à peine
Étagères remplies de ces appareils « in »

Être à la mod’, saisir les codes être à la page
Quand la commode déborde, c’est gaspillage
Des caprices si obsédants, finalement
Perle de vices générant un océan.

On n’a pas la mêm’ vie, on ne naît pas égaux
Il y a nos envies contre nos idéaux
On pense que l’on a une opinion sur tout 
Et que l’on sait déjà voir tous les silences
Il n’y a pas un vrai qui cach’ son inscience
Le sage reconnaît qu’il ne connaît pas tout

Et tous ces rois qui nous laissent quelles richesses ?
Nous, ceux d’en bas. Ces castes en laisse à deux vitesses
Sont légions. Ces chefs à plastron sont dans le faux
Pourquoi sinon des religions servent de tombeaux ?