Translate

lundi 4 mars 2019

Alea jacta est


Alea jacta est


 Zieut’ ton phone, on se tweet en prose
En WhatsApp ou même en Insta
Pour étaler des tas de choses
Sans vraiment savoir pourquoi
Pour passer le temps ou la fièvre
De nos adynamies du soir
L’ennui formaliste lève
Le prosaïsme du hasard

Mais on excelle à partager
Tous les jours des « je t’aime et toi ? »
Sur réseaux, sans savoir pourquoi
Autour de soi, on ne le fait pas
Dans notre pouvoir de réserve
On amignonne son éclat
Les limites nous desservent
Et seul, on s’isole à l’écart

Séparer le faux du vrai, oui
Vrai-virtuel, etcetera…
Une éternelle psalmodie
Ceux qui n’ le reconnaissent pas
Où sont ceux devenu sans verve
ceux qui auraient dû être hagard,
La new génération révèle
Une force qu’ell’  connait pas

Certaine chose jamais changent
C’est étrange mais c’est comme ça
C’est comme parler à un ange.
Gardien cet ange ou p’t’être pas
C’est porter une minerve
Ou des œillères anti-égards
A la lueur du jour qui s’ lève
Tu veux savoir comment ça va ?

Sans notice ni manuel
Ni vraiment de mode d’emploi
Fixant des règles rituelles
Pour vivre mieux, enfin je crois
Aux penseurs, il suffit d’un rêve
Aux rêveurs, il suffit d’y croire
Il n’y a jamais eu de trêve
Dans tous nos quotidiens combats

Il y a bien des protocoles
Quelques avis par-ci, par-là
De quoi usées nos âmes folles
Des dégâts de nos faux pas
La fatalité nous achève
On avance dans le brouillard
On croise ceux qui se relèvent
Et ceux qui ont baissé les bras

Classe, confiance et dignité
Pour tous, pour celui qui y croit
Grace à notre dextérité
Vouloir faire le bien ou pas
Il faut préserver sur nos lèvres
La doxologie de l’espoir
Quand d’autres esprits nous desservent
Mêm’ dans le moindre de nos choix

Dans les limites du moral
On se croit d’être ce qu’on doit
Ce qui ne te tue pas en général
Te rendra plus fort, c’est bien ça ?
Et l’autre ; "Ou tu marches ou tu crèves"
C’est plus ; "Ou tu restes où tu pars"
Si t’es pas content va en grève
Ou alors subit mais tait toi

Court-on vers notre liberté
Quand on est gêné par ses choix
Être un modèl’ d’intégrité
Sans choir dans la paranoïa
Nos sagacités sont si brèves
Sans l’bien-fondé de nos cauchemars
Relent d’insurgé qui s’élève
La vie est zone de combat

Soif de justice, honnêteté
Et d’intégrité parfois
Équité, mieux qu’égalité
On devrait combattre pour ça
Qu’a fait le maitre à ses élèves
Pour faire dans leur têt’ tant d’escarres
Moins d’instincts dans leur esprit mièvre
Pour plus d’abus et de passe-droits

  
On s’entiche du bout des lèvres
Le doute, la peur empêchent l’espoir
On s’en fiche et tout nous énerve
Parce qu’on ne se comprend pas
Advienne que pourra …

samedi 2 mars 2019

J'ai écrit...


Ce que je suis…

J’ai écrit des chansons, j’ai écrit des poèmes
Surfant à l’horizon, plages du paradis
Inspiré sur leur grève, sables des égéries
Emplit de mes doux rêves remplit de gens qui s’aiment

Où mon esprit abscons dévoile ses secrets
Un peu comme un plongeon dans la mer idéelle
L’utopie crie aux sourds et l’âme se révèle
Ce bel espoir qu’un jour où règnera la paix

J’ai narré des romans et aussi des nouvelles
Pleines de sentiments et des histoires d’horreur
Avec l’inspiration des cauchemars d’ailleurs
Des connexions d’actions, néant spirituel

Entre peines et rires, d’une muse à la Terre
Cette passion d’écrire, passionné résistant
C’est écarter les bras et oublier le temps
Harmoniser son moi, message à l’Univers

Parce que l’écriture, c’est comme de la danse
La désinvolture semble arborer l’esprit
Et nous accaparer entre effort et folie
Une folle épopée encombrée d’insolence

Parfois je pleure aussi en chantant des chansons
Quand je gratte ma vie en blues, en vers, en prose
Sur guitare acoustique. Eh bien oui, je compose
Electrique ou classiqu’. Le dir’ ça à l’air con

Pourtant avec elles, quand leurs refrains m’entrainent
Ça semble irréelle car les doigts s’abandonnent
Ça slide sur le manche et quand le bon son sonne
Amen. C’est dimanche, tous les jours d’la semaine

Imagine la planète où tout serait « joie »
Je suis naïf, peut-être un rêveur étourdi
Quand je pose ces vœux sur feuille ou sur ordi
Plus d’équité, c’est mieux. Que des reines et des rois

Et puis du théâtre, humour en vaudeville
Parce que c’est la vie, le contrôle de soi
Parce que le rire, nous délivre parfois
Et un seul sourire alcalinise la bile

Avec ou sans costum’, des masques blêmes aussi
On cache sa nature pour garder ses secrets
Sans perdre une seconde ou pour se protéger
Se cacher du monde, fuir ou tromper autrui

Le bien-être, ce graal, essence d’amour
Arsouillé au final par ce coquin de cœur
Le soleil caresse nos sybarit’ de corps
Lui, toujours en liesse pour faire briller nos jours

Des penseurs bonasses dont affable, un peu fou
Poèt sagaces ailé, il y en a beaucoup
Non, je n’ suis pas unique et je n’ suis pas le seul
Mieux vaut être utopiqu’ que pas penser du tout.