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vendredi 24 juillet 2020

Sorry...Pardon...Lo siento

Pardon


Pardon de cette distanciation cruelle

Silence exagéré, moments non-partagés

Pardon aussi, je n’ai pas pris des nouvelles

Rêveur doux solitaire a l’ego solidaire

Désolé je le suis, moi, l’empathe engagé …

J’ai tendance à fuir ceux qui m’aiment de trop près.


Vraiment, j’ai cru être égocentrique égoïste

En croyant que rien ne touchait plus mon âme

Et puis quand notre chauffage est tombé en panne

Râlant, pestant, vénère sur les chauffagistes

Soudain sans crier gare, j’ai pleuré beaucoup

En pensant à ceux dont on fait plus attention

Pour ceux qui sont dans la rue, plus de compassion

Ceux qui sur-survivent, ceux qui n’ont rien du tout


Egoïsme et autolâtrie dans nos prières

Encore et encore ce silence délétère

Que plus rien ne brise détruisant l’accortise 

L’humanité se perd, la compassion s’épuise


Pardon pour le manque de chaleur et de temps

Pardon pour mon adiaphorie involontaire

Désolé de mon manque d’intéressement

Et désolé d’avoir toujours l’esprit en l’air

Pardon de ne plus être le même depuis

Pardon pour mes récurrentes étourderies

Lo siento itou pour ma passion dévorante

M’isolant de ceux que j’aime et qui m’aime aussi.


 J’ai même cru, un instant être un sociopathe

En pensant que rien ne toucherait plus mon cœur

Mais quand un homme c’est fait tuer, étranglé

En criant je n’peux plus respirer, j’ai pleuré.

Des larmes de " pourquoi ? ", " comment est-ce arrivé ? "

Entre "J’aime mes policiers" et "Fuck la police"

Entre la peur du virus et le compromis du vice

Et de ceux qui perdent un fils, un père, un être aimé


 Y a tant de souffrance, de parjures et de haine

Aigreurs, malversations, railleries, critiques sales

Apathie, frustration docile à l’immorale

Moquerie, indifférences, injures et peine


Pardon sincère, de pas avoir été là

Je ne serai jamais à la hauteur de tes souhaits

Pardon. Tu sais ce que tu voudrais que je sois

Moi, non. Sorry, enfin pour tes appels sans suite.

Désolé aussi d’un flegme abusé, c’est fou

J’ai parfois l’esprit en voyage loin de tout

 

Loin de toi, loin de nous, en exil, sur mon île,

Je pars quand saignent mes yeux à voir tant d’horreurs

Chacun dans sa raison, son clan, de son coté,

Tant de posts absurd’, sommes-nous civilisés ?

J’ai appris aussi à désaimer notre futur

D’ailleurs, j’étais surement dans mon univers

A regret pour étouffer les remords, c’est sûr

Décidément, j’n’ai plus vraiment les pieds sur Terre

 

Tant de négateurs voulant le mot de la fin ;

Tant de jaloux envers ceux qui ont réussi

Et tant de négociateur du vivre bien.

Tant d’âmes en perdition…J’en fais surement partie

 

…Pardon


jeudi 2 juillet 2020

Blow of blues

Blow of blues

was written in October 2002

 

 Twenty-seven years already that I write words

Twenty-seven years already, so many words

So many made you flee, tears as rain overturn

Remind me that I am. Silence, constantly return

 

That I hide my thought. Thinks you are on case closed?

Long blues. Hidden from others as written cursed

Solitude is the path which I have to talking

You crossed my life and I saw you leaving

 

If now I speak to nobody. Felling so alone

I feel so lonely, I don’t tell anyone

So much reminder of my crazy decision

I asked you to go out. It’s strange this impression

 

I don’t dream about sun and the cornfields "walls"

I don’t recognize even anymore my voice

 

 

Twenty-seven years already that I spend time

Always nothing precise everything tires me

“Bizarre” to think the giggles later lake cry

Without moving to this faintness which increases. Why?

 

Doubt these people who consider stronger than God

I’m lost to look my way, too. Too much for my road

Wanting to be better than them. Turn back behind

Always no answers and since my life is insipid

 

Cracking by jealousy my hopes are gone with you

Buy my inmate stupidity, that deserve you

My life is tasteless, always this desire to go back

As hope to reach happiness but everything became again back

 

My soul is ice; there are autumn songs in me

Nothing temps me. Bring out of my melancholy

 

Twenty and more, drool texts after a headlong rush

If your memories of us pursue me to lurch

And I only want to drink to forget the life

I don’t have a full link not desire, itself

 

That I try to know and later by shed tears, only

What I might be tomorrow, nothing attracts me

Strange to think that us isn’t seen again. Never

Oh, why? When you gave me a taster forever?

 

You’re not any more there, I ‘m not dreaming of sunshine

I don’t think more at the wonders that leaves us the nature-line

Fortunately, as time passes and tasteless

To other people, no? One day I will leave my place

 

Hope they have more hope, more desire, more joy, more paces

That they will not make that they have the faith…