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mardi 23 août 2016

Sur 3 Allumettes...

livre 3  : Othel


Sur 3 Allumettes…


J’ai dû être sacrée pourriture autrefois
Un vilain monstrueux, invisible et sournois
Ressentir autant de peines, excès d’empathie.
On voit le hobby devenir le paraître
Lorsque devient comme motivation en tête
L’accumulation d’ors, de richesses et de biens
Un démon informel, genèse d’ hominiens
Est-ce vraiment des traces de vies antérieures ?
Que de compatir autant de tous ces malheurs
Déjà que notre histoire est sanglante et meurtrie.

Vingt et unième siècle et plus quelques poussières
Avec autant d’expériences que d’avancées
Que ce soit en sciences ou en fausses frayeurs
Et ce jour, une mère noie ses deux enfants
Parce qu’elle n’a plus ni vivres, ni argents
On a des rois qui flagellent et qui tuent encore
Il est des tortures cruelles qui dévorent
On est des bêtes dans une jungle mortelle
Bataille immorale pour des tares immortelles
Ou dans la loi du plus fort, le faible se meurt.

Peut-être quand nous aurons compris notre rôle
Nous cesserons de porter des masques de drôles
Nous sauverons la vie au lieu de la tuer
Sur une planète que l’on devrait sauver


J’ai dû naître belle enflure d’un temps jadis
Pour trembler de rage devant les nouveaux vices
Combien d’infamie ai-je -dû solliciter ?
Pourtant rien n’explique ces ondes maudites
Émoi calmé à peine les ai-je écrites
Étais-je un tyran-conquérant ou dictateur ?
Pour devoir subir autant ce mal intérieur
Moi, qui ne souhaite que le bien-être d’autrui
Mon ego se réjouit quand un autre sourit
Vous savez…Je n’ai que du bonheur à donner.

L’amour n’est pas forcement de l’acte charnel
Le cœur se fane en la violence sexuelle
Il faut se protéger des trop parfaits, trop bien
Prendre ses distances avec tous les suffisants
L’acte n’est pas forcement fait de sentiments
Hélas ! On voit s’effondrer lentement nos âmes
Au revoir grand savoir : « Ad vitam aeternam »
Rien n’arrête les mécréants du désespoir
Si seulement, on se contentait de pourvoir
Et à soi-même, et à l’évolution des siens

Quand nous danserons sur les chants  de l’hyménée
Douce mélodie que nous aimons saborder
La valeur vitale pour effacer la haine
Engendrera l’amour, priorité terrienne.

J’ai dû naître larron en foire sans pitié
Car depuis tout petit si raillé, humilié
Admis l’évidence au principe de Peter
Discernant la méchanceté de la moqu’rie
A chercher la solution pour plus de profit
Salissant tout ce qui est bon dans l’anthropien
Pourtant des sages, nous ont ouvert la voie du Bien
Respect, fierté, frère, gardien et protecteur
Vos vaines sciences de manipulateur
Veulent contrôler la météo… C’est la Terre !

Si nous prenons le temps d’admirer la planète
D’en soigner même la parcelle désuète
Et que primera Éros, celui qui fait chatoyer.
Le jour où nous aurons acquis la sapience
Pensés aux actes impur’ et leurs conséquences
Assurance malsaine de ceux qui s’imposent
Au lieu de bénéficier simplement des choses
Sans abus, sans excès (Hélas ! L’habitude…)
Fondant nos inventions à de grand’ certitudes
Nous aurons une vie de sagesse et de paix

Peut-être, quand nous aurons compris notre cœur
Ceux qui se croient tout puissant, auront des sueurs
On ne contrôle pas les gens avec de l’or
Grace à Dieu, la passion n’aime pas cette odeur

J’ai dû être un fou à la folie débridée
Pour que les larmes d’agonie désabusée
S’épandent à rechercher le nouveau messie
Et enfin savoir lesquels seront ses apôtres
Surtout en souhaitant que ce soit quelqu’un d’autre
L’être humain n’a plus d’initiatives pensées
Écrasé par son prochain ; « combativités »
Qui sera au "Top" ? Qui fera le buzz merveilleux
A quelle émission le perdant pleure le mieux
Qui sera le meilleur pour cette décennie

Et si chacun à sa place, ni plus, ni moins
On envisagerait, un avenir plus sain
Pour évoluer plus haut, croire à la beauté
A l’existence, sans rien amasser d’autre
Au lieu de vouloir empêcher cell’ des autres
Car se suffire à soi-même est déjà Victoire
Conquérante est la foi, renaissance d’espoir
C’était le dernier mot, le relent de mes notes
Crachant les derniers maux, ceux qui m’asticotent
Quand bien même, s’ils sont mal interprétés.

Dernier flow à passer, dernier constat en tête
Pour enfin clore sur notre anthropologie
D’un savoir aussi sûr que jamais prouvé
Entre ses défauts et ses théories-dragées
Du savant qui voudrait faire tenir sans magie
La pyramide à Kéops sur trois allumettes


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