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lundi 21 mars 2016

... à l'acte

Othel ; livre 3


... à l'acte


Avance doucement ta peau à mon toucher
Moiteur et soupir deviennent sueurs et bouffées
Glisse insidieusement mon cuir chaud de ta paume
Que s’allume la flamme de notre binôme
S’embrase le volcan éteint qui se ravive
Et les lèvres s’entrouvrent quand les câlins suivent
Jeu d’un moment qui nous privilégie un peu
Toi, moi et juste cette antiquité de pieu
Jalous’ d’indécents bruits, les oreilles se tendent
Et sans se voir en s’envoyant l’âme comprendre

La lune s’est enfuie aux prémices du jour
On s’est enlacé au creux d’un tempo d’amour
Respiration rythmée d’nos corps au cœur joyeux
Merveille d’un effort d’une action d’amoureux
Encor’ plus près où les humeurs se mastérisent
Puis les doigts qui glissent quand les langues s’épuisent
Qui défeuillent enfin, automnal’ volubile
Réveillent la mémoire aux joies des sens tactiles
Embrume mon torse de ton air saccadé
Remonte et s’en revient, cinétique marée

Approche donc tes seins que ma bouche s'y pose
Lentement échaudée vient s’effeuiller la rose
Au plus profond du centre de l’action charnelle
Ascendante passion qui nous envoie au ciel
Le septième ? Non, le huitième me va mieux
Noyés d’émotions fortes ou frottement soyeux
En liesse et bestiale, sauna involontaire
Encore et voilà, le mouvement s’accélère
Accompagné d’un cri puissant ou d’un râle étouffé
Et l’acte s’accomplit au plus mieux que parfait.


vendredi 4 mars 2016

LP3 : Abécédaire

"Othel"


Abécédaire



Ah, par quoi commencer ? Il y a tant à dire
Dire de l’autorité, spirite d’ange d’Alpha
« A », la première force de tous les empires
Ire et sincère, l’inverse de l’Oméga »

Bémol enchaîné de bestiales envies cachées
Chercher de saines vertus via nos vies daubées
Béant débat de vouloir la Terre séchée
Chère Terre sonnant l’alarme dérobée

Cécitéïe de nos démons de vieux brigands
Enfer remplit de gais lurons aux joies lassées
Ces cœurs éteints d’abus déments depuis longtemps
Entendent en vain nos vœux d’amants d’amours classés.

Désir en grève, un itérant autant pour tous
Tous ces doux rêv’, besoins urgents à quémander
Des fois un grain pas vraiment plus haut que trois pousses
Poussièr’ d’amour qui n’attend plus qu’à féconder.

"E" c’est Europe amputée du pouvoir d’achat
A s’être enrobé d’un foutu jeu de « moi-je »
"E" comme évident leurre de crise méga
A utopiser le bide d’un monde heureux

Effacée la bonté d’actions inavouées
Et voués à faire le con, c’est tout bénef
Efférent contrôle du taux de joie gommée
Evolution régressive aux nombreux reliefs

Géant Gargantua n’est plus qu’un livre ancien
Ancien temps qui ne peut plus être dérangé
Gestion du grand savoir au théorème éteint
Un peu perdu dans l’ flow de théorie-dragées

Hache de vérité qui va tomber un jour 
Jour où Prométhée n’lavera aucune tache
Hachur' inavouées, mystères de l’amour
Mourir d’exploits, le héros est mieux que le lâche

Ivraie sans nom d’un avenir  troublé, moins sûr
Surement l’ombre pervers d’illuminatis
Ici où là, la misèr’ crée de la luxure
Urgences cachées sous un néant d’utopies

Girouette d’écolos aux techniqu' avancées
Évoluée des architectes d’élégie
Girationisme des idéaux opposés
Et le dessein imaginé donne énergie.

Kabbale à nu et pour certain, rien qu’en surface
Assez de lumière qui teinte nos tracas
Cas suffisant pour contrôler même l’Espace
Assurément aussi sensé que les Incas

Ell' se lève malgré tout, la foi en la bonté
Terrassée par des fous parfois et si cruels
Ell' soutient à l’espoir, sa force et sa beauté
Théorie à la mégalo pourtant si belle

Aimant le mondial ou solitaire frustré
En trépignant contre cet indigne anathème
Aimanté à nos vœux de confort fétiché
Trémolo à pleurer, de compter ceux qu’on aime

Hainéïsme pourri, puériles et vains egos
Du racisme noirci, méprises trop malsaines
Ennemis idiots des gentils, simples héros
Oh, je t’en prie ; bénie ceux qui aiment sans haine


Oblong dans Nature, libre, crue et sauvage
Age plus loin de pierre que du cellulo
Obsolence obligeante d’expert sans  partage
Age d’informatique et connexions réseaux

Perfections cartésiennes, vie presque parfaite,
Êtes-vous las d'un futur qui parait pipé ? 
Percepteurs d’existences à volo, désuètes
Aux conflits de la jungle, au respect par l’épée

Cure méditativ', vital' pour pas sombrer
Et survivre à notre bien-être en tape-cul
Customisons, beau, bas, haut, laid de tous cotés
Et ben ? On apprend quand même de nos vécus

Errancionisme de notre for intérieur
Heure pas si loin du noir flortricide vert
Air de l’espoir pour d'autres mœurs, venues d’ailleurs
Ailleurs l’Histoir' grise noircie de par ses guerres

Essence en sciences de plus en plus poussées
Sceptiques scientist’ allumés de faiblesses
Essor que la peur et l’angoisses ont généré
Éperdue à porter la vérité qui blesse

Téléphage médiatisé devenu fou
Où les plus sag' s'apprivoisent, médiassistés
Télé-rêve, se targuant de démontrer tout
Ou persévère en son devers de vérité

Urbanistes statistiqu' usées à la corde
Horde irrationnelle d’anti-réacs perdus
Utopistes virtuels se re-désaccordent
Cordialité d’indécences et non avenus

Vérité-sentiment oubli ce qui se joue
Où l’humain sent toujours ce qui peut l’éprouver
Version simple du joli cœur  déçût de tout
Où l’artiste sans talent prie d'être approuvé

Double velléité  pour lettres entrecroisées
Zététique, on l’a querellé ce « W »
Double véhémence, à l’étrangèr’ francisée
Zénith du « M » à l’envers de nos « W »

X fois dénoncé, parfum d’avenir amer
Merveille énoncée, « Dune » mond’ fractals sans x
Ixiens retors, symboles de nos vies primaires
Mère de tous remords, d’un désert d’idées fixes

« Y » est fondamental depuis l’origine
Innéisme ondulant guide en mélodie grecque
« Y » libre signe bicéphale androgyne
Inerte bribe de ces mythologies grecque.


« Z », lettre finale, étrange de va-et-vient
Un symbolism’ d’alliage qui en croisait deux
« Z » associé au « A » commence où est la fin
Un aspect hétérogène en matriciel « Z »