L'aller-Retour
Une
chute abyssal', destin aléatoire
Parachute mental, dessein du désespoir
Créer au clair de Lun', cette peur viscérale
Sombrer d'amertumes de couleurs automnales
Parachute mental, dessein du désespoir
Créer au clair de Lun', cette peur viscérale
Sombrer d'amertumes de couleurs automnales
Se laisser glisser toujours plus profond, se laisser couler chaque jour au fond
Dans
l’abîme obscure de douteuse clarté
Rien n'est plus dur que de sentir son cœur lâcher
Chercher la confiance en la Terre, perdre pied
Cacher en silence, notre être dérangé
Rien n'est plus dur que de sentir son cœur lâcher
Chercher la confiance en la Terre, perdre pied
Cacher en silence, notre être dérangé
Basculer sans fin dans la solitude, se faire emporter par la multitude
Creuser le subconscient, fouiller encore plus bas
Plonger dans l'océan de « jamais, de « pourquoi »
Pointer à l’extrême dans nos armures noires
Gagner sans « je t'aime » le fin mot de l'histoire
L'histoire des mots sans fin, s'alarme à le gagner
Histoire de beaux demains sans flegme partagé
Humer les fragrances de la légèreté
Chanter à sa conscience : « tout va s'arranger »
Et se hisser plus haut en zénitude. Voler aussitôt en béatitude
Rêver à l’essence, nature de nous-même
Danser en cadence sur le pur anathème
Revenir au couloir du savoir de l'esprit
Se réjouir de vouloir et de croire en sa vie
Grimper sur les retards accumulés, surfer sur le temps, boire la gaieté
Apparaître aux bonheurs des odeurs du printemps
Pour renaître meilleur et plus fort en dedans
Remontée éternell' d'un obstiné espoir
A effleurer le ciel de gloire aléatoire.
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