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lundi 26 août 2019

Pauvre France


Pauvre France

Une terre hospitalière, un leurre depuis longtemps
Attention car c’est un paradis truqué, un enfer vous attend
Nation qui vend des armes et cri « désarmement »
Hautes sphères aux caviars, saveur sans tremblement
Entre manipulation et détournement
Elle se dit liberté, représentant la paix
D’un gouvernement à chaque tour écœurant
Aucun n’a jamais su aimer son peuple, en fait
Gérer par ceux qui pleur’ la dèche de sushis
Quelle horreur s’ils n’ont pas leur bonheur quotidien
Ceux qui font les vols gratuits de New-York-Paris
Et ceux qui veulent une place au quartier-latin

Liberté, as-tu un jour existée ?


Et nous d’en bas, sous-classe de la République
Nous, on survie comme on peut dans la contre-élite
Conditionnés à apprendre à travers leurs yeux,
Comment fair’ moins pir’ quand on ne sait pas fair’ mieux
Ton contrôle de média ne sert plus à rien.
Gilets jaun’ , foulards rouges, tu n’gères aucun litige
Des gens paumés, seuls qui meurent de froid ou de faim
Un fossé devenu viscéral qui se fige
On évite d’aller au-devant de la raison
Déjà fatigué par nos tonnes de problèmes
Et tant que l’on se bat pour sauver sa maison
On n’a pas le temps de régler d’autres dilemmes

Egalité, méprisant l’équité

Profiteurs aux sommets, vont pleurer les premiers
Enfants de la patrie corrompu par le fric
Contre-nous d’illusoire fantasmagorique
Lorsque la révolte du peuple va sonner
En finir des privilèges de privilégiés
Qui aiment s’abreuver à nos goutt’ de sueur
Qui s’gavent sur le dur combat de nos labeurs
En nous faisant avaler des pilules roses
Bonnes friandises pour mieux amadoués
Tu nous fait gober tes édulcorées couleuvres
Ta machine de domination est à l’œuvre
Abus de ton peuple, pour mieux voler leurs deniers

Fraternité, où vas-tu te cacher ?

S’il y a eu une joie de vivre ici, elle devenu bien sinistre
Il fait chaud mais pas du climat, c’est la colère.
Service secret, mafia, Franc CFA, c’est triste
La vérité ; ambiance aussi gai qu’un cimetière
Souveraine d’ex-colonies toujours actives
Même si tu leur as donné l’indépendance
Douce France… Tu as perdu l’initiative
Tu crois être maître du jeu sans concurrence
Paternité d’Afrique au contrat léonin
Tu contrôles les finances, dettes et dépenses
D’un continent qui n’a jamais été le tien
Marianne reine-manigance. Pauvre France

Tout c’qui s’dit, tout c’qui s’passe, relatés des médias
Tragédie-stratégies, l’enfer au désespoir
De la vie à la mort et des drames aux conflits
Des morceaux d’histoir’ que tu voudrais qu’on oublie…

vendredi 23 août 2019

Fils du vent


Fils du vent et de l’équilibre

Moi, je suis le fils du vent et de l’équilibre
Mon père le vaillant, ma mère sage et libre
Ont apportés tant et vraiment de belles choses
Deux géants. Deux grandes forces qui en imposent

Je suis le fils du vent, mon cœur le sait, le sent
Tempérament du feu qui aime l’océan
Signe d’amour digne du plus beau des romans
Toujours en paix. Toujours perdu, jamais perdant.

Pensées d’incroyables envols et de troubadours
Vagabond d’nuit volage et baladin le jour
Rêvant de voyage et d’aventure ineffable
Idée folle, libertin parfois trop Instable

Aussi fils de l’équilibre mon âme est libre
Toujours entre deux feux, toujours entre deux clans
Sur le qui-vive, bien curieux, heureux de vivre
Le Jamais premier mais jamais dernier pourtant

Un porte-bonheur à caresser dans ses mains
Tendresse ferveur de mon côté libertin
Protéger la santé et bénir ceux qui m’aiment
Sentiments hérités de mon côté bohème

Pour des siècles et des siècles et plus si affinités…

jeudi 22 août 2019

Ecoeuré


Écœuré

Ecœuré par cette injustice injustifiée
Drainée par le mensonge de songes arrangés
Ont raison ceux qui ont l’avocat particulier
Et au rebut celui qui n’a rien demandé

Malheurs à ces gens sans scrupule ou (et) sans cœur
Qui ont perdu toute humanité et toute âme
Et maudit soit tous ceux qui les soutiennent encore
Ces profiteurs de bonté, ces vendeurs de larmes

Ecœuré par de sociétés au vil enjeux
Qui prennent du plaisir à détruire la Terre
Pour s’enrichir au profit de moyens douteux
Des arnaqueurs au standard inégalitaire

Que tristesse et pessimisme quitte ma vie
Que la joie et le bonheur y entre aujourd’hui
Qu’inégalités, violence, racisme et haine
Disparaissent. Qu’ils s’en retournent d’où ils viennent

Ecœuré de l’indifférence générale
Et de ceux qui ne comprennent rien sans le voir
Ceux qui génèrent ce dysfonctionnement normal
Et de tous ceux qui ont abandonnés espoir

Malheurs aux élites exploiteuses des faiblesses
Ces fils de chien sans esprit ni moralité
Maudit soient ceux qui accumulent des richesses
Sur le dos d’ouvriers anathématisés

Ecœuré, je traverse mes jours en enfer
Du purgatoire avec la foi que Dieu le père
Nous sauv’ra malgré tout de cet avenir sale
Promesse promue d’une dépression fatale

mercredi 21 août 2019

J'aimerai


L’invisible dont on tait le nom …

J’aimerai que l’on accorde de l’attention, qu’enfin quelqu’un me dise à moi qu’il me croit
Faut connaitre l’ennemi dont il est question, au lieu de cacher en silence le coupable
Il n’est pas ici de débats de religion, refreinez donc vos critiques théologiques
Il s’agirait d’ouvrir les yeux de sa raison pour acquérir plus de compréhension logique

J’aimerai que la vérité éclate enfin, car Dieu n’est pas un initiateur de malheur
Il n’y a pas d’avenir certain, c’est certain quand on quitte la protection du créateur
Géniteur de la vie, essence bénéfique, amour inconditionnel de l’amour donnée
Amidonné de présents à faire en pratique, c’est un don du ciel que de donner sans compter

J’aimerai que mes disparus soient encore là moi aussi. Je crache sur le Diable le malin
Jamais, je baisserai ni l’échine, ni les bras pour balanstiquer ce monstrueux assassin
La vie est un combat, duel au quotidien. Le mal contre le bien n’est pas utopique
Il y a trop de pleutres angoissés et malsains pour dénoncer bien haut le malin satanique

J’aimerai faire entendre ma foi, ma croyance, celle que Dieu n’est pas de celui qui défait
J’aimerai que l’on croit ce que pense ; le diable est là dehors préparant ses méfaits
Cette entité, oubliée à tort, est mesquine, toujours vénérée par quelques illuminés
Ceux qui l’encense sur ce chemin de ravines ne resterons bientôt que les yeux pour pleurer

J’aimerai bien faire comprendre que nos pleurs n’ont qu’un seul coupable, nommé Diable ou Satan
Ce n’est pas le même qui réchauffe nos cœurs. Dans l’ombre de son silence, il joue l’innocent
Cette invisible entité aime faire souffrir, le jour ou la nuit, à chaque instant, tout le temps
Toujours présent pour salir nos joies et nos rires, c’est le mal qui de part ce monde se répand

J’aimerai ne plus voir, lire ou entendre : "pourquoi, Dieu, pourquoi tu as autant de destructions ?"
A chaque seconde, le pauvre se débat, pour nous maintenir contre lui sa protection
A chaque être qui a perdu sa foi en lui, car on préfère ne pas parler de démons
On se terne et le malin dans l’ombre sourit, car c’est l’invisible dont on tait le nom …

mardi 9 juillet 2019

Démission


Démission

Trop de gens dans l’entourage professionnel
Sont des hypocrites, faux-culs aux allures d’anges
Trop de gens sont dans ma vie soi-disant sociale
Moutons béats, sycophantes tremblant de peur

Des ondes négatives circulent dans ce panel
D’emmerdeurs qui ont acquis une aura étrange
Faites de caprices et de frustrations parentales
Des psychorigides qui se croient supérieurs

Des collègues cherchent une carrière, une échelle
Ceux qui n’ont pas compris ; les gueux dérangent
Et ceux qui se comportent comme des animaux
Qui voudraient du respect avec si peu d’honneur

Trop d’être mesquins et vils entachent mon ciel
Beaucoup trop à mon gout, il est temps que ça change
Adieu, cul de basses fosses, saluts cordiaux
Adieu, il est temps de retrouver le bonheur




lundi 4 mars 2019

Alea jacta est


Alea jacta est


 Zieut’ ton phone, on se tweet en prose
En WhatsApp ou même en Insta
Pour étaler des tas de choses
Sans vraiment savoir pourquoi
Pour passer le temps ou la fièvre
De nos adynamies du soir
L’ennui formaliste lève
Le prosaïsme du hasard

Mais on excelle à partager
Tous les jours des « je t’aime et toi ? »
Sur réseaux, sans savoir pourquoi
Autour de soi, on ne le fait pas
Dans notre pouvoir de réserve
On amignonne son éclat
Les limites nous desservent
Et seul, on s’isole à l’écart

Séparer le faux du vrai, oui
Vrai-virtuel, etcetera…
Une éternelle psalmodie
Ceux qui n’ le reconnaissent pas
Où sont ceux devenu sans verve
ceux qui auraient dû être hagard,
La new génération révèle
Une force qu’ell’  connait pas

Certaine chose jamais changent
C’est étrange mais c’est comme ça
C’est comme parler à un ange.
Gardien cet ange ou p’t’être pas
C’est porter une minerve
Ou des œillères anti-égards
A la lueur du jour qui s’ lève
Tu veux savoir comment ça va ?

Sans notice ni manuel
Ni vraiment de mode d’emploi
Fixant des règles rituelles
Pour vivre mieux, enfin je crois
Aux penseurs, il suffit d’un rêve
Aux rêveurs, il suffit d’y croire
Il n’y a jamais eu de trêve
Dans tous nos quotidiens combats

Il y a bien des protocoles
Quelques avis par-ci, par-là
De quoi usées nos âmes folles
Des dégâts de nos faux pas
La fatalité nous achève
On avance dans le brouillard
On croise ceux qui se relèvent
Et ceux qui ont baissé les bras

Classe, confiance et dignité
Pour tous, pour celui qui y croit
Grace à notre dextérité
Vouloir faire le bien ou pas
Il faut préserver sur nos lèvres
La doxologie de l’espoir
Quand d’autres esprits nous desservent
Mêm’ dans le moindre de nos choix

Dans les limites du moral
On se croit d’être ce qu’on doit
Ce qui ne te tue pas en général
Te rendra plus fort, c’est bien ça ?
Et l’autre ; "Ou tu marches ou tu crèves"
C’est plus ; "Ou tu restes où tu pars"
Si t’es pas content va en grève
Ou alors subit mais tait toi

Court-on vers notre liberté
Quand on est gêné par ses choix
Être un modèl’ d’intégrité
Sans choir dans la paranoïa
Nos sagacités sont si brèves
Sans l’bien-fondé de nos cauchemars
Relent d’insurgé qui s’élève
La vie est zone de combat

Soif de justice, honnêteté
Et d’intégrité parfois
Équité, mieux qu’égalité
On devrait combattre pour ça
Qu’a fait le maitre à ses élèves
Pour faire dans leur têt’ tant d’escarres
Moins d’instincts dans leur esprit mièvre
Pour plus d’abus et de passe-droits

  
On s’entiche du bout des lèvres
Le doute, la peur empêchent l’espoir
On s’en fiche et tout nous énerve
Parce qu’on ne se comprend pas
Advienne que pourra …

samedi 2 mars 2019

J'ai écrit...


Ce que je suis…

J’ai écrit des chansons, j’ai écrit des poèmes
Surfant à l’horizon, plages du paradis
Inspiré sur leur grève, sables des égéries
Emplit de mes doux rêves remplit de gens qui s’aiment

Où mon esprit abscons dévoile ses secrets
Un peu comme un plongeon dans la mer idéelle
L’utopie crie aux sourds et l’âme se révèle
Ce bel espoir qu’un jour où règnera la paix

J’ai narré des romans et aussi des nouvelles
Pleines de sentiments et des histoires d’horreur
Avec l’inspiration des cauchemars d’ailleurs
Des connexions d’actions, néant spirituel

Entre peines et rires, d’une muse à la Terre
Cette passion d’écrire, passionné résistant
C’est écarter les bras et oublier le temps
Harmoniser son moi, message à l’Univers

Parce que l’écriture, c’est comme de la danse
La désinvolture semble arborer l’esprit
Et nous accaparer entre effort et folie
Une folle épopée encombrée d’insolence

Parfois je pleure aussi en chantant des chansons
Quand je gratte ma vie en blues, en vers, en prose
Sur guitare acoustique. Eh bien oui, je compose
Electrique ou classiqu’. Le dir’ ça à l’air con

Pourtant avec elles, quand leurs refrains m’entrainent
Ça semble irréelle car les doigts s’abandonnent
Ça slide sur le manche et quand le bon son sonne
Amen. C’est dimanche, tous les jours d’la semaine

Imagine la planète où tout serait « joie »
Je suis naïf, peut-être un rêveur étourdi
Quand je pose ces vœux sur feuille ou sur ordi
Plus d’équité, c’est mieux. Que des reines et des rois

Et puis du théâtre, humour en vaudeville
Parce que c’est la vie, le contrôle de soi
Parce que le rire, nous délivre parfois
Et un seul sourire alcalinise la bile

Avec ou sans costum’, des masques blêmes aussi
On cache sa nature pour garder ses secrets
Sans perdre une seconde ou pour se protéger
Se cacher du monde, fuir ou tromper autrui

Le bien-être, ce graal, essence d’amour
Arsouillé au final par ce coquin de cœur
Le soleil caresse nos sybarit’ de corps
Lui, toujours en liesse pour faire briller nos jours

Des penseurs bonasses dont affable, un peu fou
Poèt sagaces ailé, il y en a beaucoup
Non, je n’ suis pas unique et je n’ suis pas le seul
Mieux vaut être utopiqu’ que pas penser du tout.