Pauvre France
Une terre hospitalière, un
leurre depuis longtemps
Attention car c’est un
paradis truqué, un enfer vous attend
Nation qui vend des armes et
cri « désarmement »
Hautes sphères aux caviars,
saveur sans tremblement
Entre manipulation et détournement
Elle se dit liberté, représentant
la paix
D’un gouvernement à chaque
tour écœurant
Aucun n’a jamais su aimer
son peuple, en fait
Gérer par ceux qui pleur’
la dèche de sushis
Quelle horreur s’ils n’ont
pas leur bonheur quotidien
Ceux qui font les vols
gratuits de New-York-Paris
Et ceux qui veulent une
place au quartier-latin
Liberté, as-tu un jour existée ?
Et nous d’en bas, sous-classe de la République
Nous, on survie comme on peut dans la contre-élite
Conditionnés à apprendre à travers leurs yeux,
Comment fair’ moins pir’ quand on ne sait pas fair’ mieux
Ton contrôle de média ne sert plus à rien.
Gilets jaun’ , foulards rouges, tu n’gères
aucun litige
Des gens paumés, seuls qui meurent de froid
ou de faim
Un fossé devenu viscéral qui se fige
On évite d’aller au-devant
de la raison
Déjà fatigué par nos
tonnes de problèmes
Et tant que l’on se bat
pour sauver sa maison
On n’a pas le temps de régler
d’autres dilemmes
Egalité, méprisant l’équité
Profiteurs aux sommets,
vont pleurer les premiers
Enfants de la patrie
corrompu par le fric
Contre-nous d’illusoire
fantasmagorique
Lorsque la révolte du
peuple va sonner
En finir des privilèges de privilégiés
Qui aiment s’abreuver à
nos goutt’ de sueur
Qui s’gavent sur le dur
combat de nos labeurs
En nous faisant avaler des
pilules roses
Bonnes friandises pour
mieux amadoués
Tu nous fait gober tes édulcorées
couleuvres
Ta machine de domination
est à l’œuvre
Abus de ton peuple, pour mieux
voler leurs deniers
Fraternité, où vas-tu te cacher ?
S’il y a eu une joie de
vivre ici, elle devenu bien sinistre
Il fait chaud mais pas du climat,
c’est la colère.
Service secret, mafia, Franc
CFA, c’est triste
La
vérité ; ambiance aussi gai qu’un
cimetière
Souveraine d’ex-colonies
toujours actives
Même si tu leur as donné
l’indépendance
Douce France… Tu as perdu
l’initiative
Tu crois être maître du jeu
sans concurrence
Paternité d’Afrique au
contrat léonin
Tu contrôles les
finances, dettes et dépenses
D’un continent qui n’a
jamais été le tien
Marianne reine-manigance.
Pauvre France
Tout c’qui
s’dit, tout c’qui s’passe, relatés des médias
Tragédie-stratégies,
l’enfer au désespoir
De la vie à
la mort et des drames aux conflits
Des morceaux
d’histoir’ que tu voudrais qu’on oublie…
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