Abécédaire
Ah,
par quoi commencer ? Il y a tant à dire
Dire
de l’autorité, spirite d’ange d’Alpha
« A »,
la première force de tous les empires
Ire
et sincère, l’inverse de l’Oméga »
Bémol enchaîné de bestiales envies cachées
Chercher
de saines vertus via nos vies daubées
Béant
débat de vouloir la Terre séchée
Chère
Terre sonnant l’alarme dérobée
Cécitéïe de nos démons de vieux
brigands
Enfer remplit de gais lurons aux
joies lassées
Ces cœurs éteints d’abus déments
depuis longtemps
Entendent en vain nos vœux d’amants
d’amours classés.
Désir
en grève, un itérant autant pour tous
Tous
ces doux rêv’, besoins urgents à quémander
Des fois un grain pas vraiment plus haut que trois pousses
Poussièr’
d’amour qui n’attend plus qu’à féconder.
"E" c’est Europe amputée
du pouvoir d’achat
A s’être enrobé d’un foutu jeu de
« moi-je »
"E" comme évident leurre
de crise méga
A utopiser le bide d’un monde
heureux
Effacée
la bonté d’actions inavouées
Et
voués à faire le con, c’est tout bénef
Efférent
contrôle du taux de joie gommée
Evolution
régressive aux nombreux reliefs
Géant Gargantua n’est plus qu’un
livre ancien
Ancien temps qui ne peut plus
être dérangé
Gestion du grand savoir au théorème
éteint
Un peu perdu dans l’ flow de
théorie-dragées
Hache
de vérité qui va tomber un jour
Jour
où Prométhée n’lavera aucune tache
Hachur' inavouées,
mystères de l’amour
Mourir d’exploits, le
héros est mieux que le lâche
Ivraie sans nom d’un avenir troublé, moins sûr
Surement l’ombre pervers
d’illuminatis
Ici où là, la misèr’ crée de la
luxure
Urgences cachées sous un néant
d’utopies
Girouette
d’écolos aux techniqu' avancées
Évoluée des architectes d’élégie
Girationisme
des idéaux opposés
Kabbale à nu et pour certain, rien
qu’en surface
Assez de lumière qui teinte nos
tracas
Cas suffisant pour contrôler même
l’Espace
Assurément aussi sensé que les
Incas
Ell' se lève malgré tout, la foi en la bonté
Terrassée
par des fous parfois et si cruels
Ell' soutient à l’espoir, sa force et sa beauté
Théorie
à la mégalo pourtant si belle
Aimant le mondial ou solitaire
frustré
En trépignant contre cet indigne
anathème
Aimanté à nos vœux de confort
fétiché
Trémolo à pleurer, de compter ceux
qu’on aime
Hainéïsme
pourri, puériles et vains egos
Du
racisme noirci, méprises trop malsaines
Ennemis
idiots des gentils, simples héros
Oh,
je t’en prie ; bénie ceux qui aiment sans haine
Oblong dans Nature, libre,
crue et sauvage
Age plus loin de pierre que du
cellulo
Obsolence obligeante d’expert sans partage
Age d’informatique et connexions
réseaux
Perfections
cartésiennes, vie presque parfaite,
Êtes-vous
las d'un futur qui parait pipé ?
Percepteurs
d’existences à volo, désuètes
Aux
conflits de la jungle, au respect par l’épée
Cure méditativ', vital' pour pas
sombrer
Et survivre à notre bien-être en
tape-cul
Customisons, beau, bas, haut, laid
de tous cotés
Et ben ? On apprend quand
même de nos vécus
Errancionisme
de notre for intérieur
Heure
pas si loin du noir flortricide vert
Air de l’espoir pour d'autres mœurs, venues d’ailleurs
Ailleurs
l’Histoir' grise noircie de par ses guerres
Essence en sciences de plus en plus
poussées
Sceptiques scientist’ allumés de
faiblesses
Essor que la peur et l’angoisses
ont généré
Éperdue à porter la vérité qui
blesse
Téléphage
médiatisé devenu fou
Où
les plus sag' s'apprivoisent, médiassistés
Télé-rêve,
se targuant de démontrer tout
Ou
persévère en son devers de vérité
Urbanistes statistiqu' usées à la
corde
Horde irrationnelle d’anti-réacs
perdus
Utopistes virtuels se
re-désaccordent
Cordialité d’indécences et non
avenus
Vérité-sentiment
oubli ce qui se joue
Où
l’humain sent toujours ce qui peut l’éprouver
Version
simple du joli cœur déçût de tout
Où
l’artiste sans talent prie d'être approuvé
Double velléité pour lettres entrecroisées
Zététique, on l’a querellé ce
« W »
Double véhémence, à l’étrangèr’
francisée
Zénith du « M » à
l’envers de nos « W »
X
fois dénoncé, parfum d’avenir amer
Merveille
énoncée, « Dune » mond’ fractals sans x
Ixiens
retors, symboles de nos vies primaires
Mère
de tous remords, d’un désert d’idées fixes
« Y » est fondamental
depuis l’origine
Innéisme ondulant guide en mélodie
grecque
« Y » libre signe
bicéphale androgyne
Inerte bribe de ces mythologies
grecque.
« Z », lettre finale,
étrange de va-et-vient
Un symbolism’ d’alliage qui en
croisait deux
« Z » associé au
« A » commence où est la fin
Un aspect hétérogène en matriciel
« Z »
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