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jeudi 5 juillet 2018

Nous sommes


 Nous sommes …


On s’invente ce que l’on ne sera jamais
Nous sommes la somme de nos tonn' de regrets
On s’auto-satisfait d’une vie sans surprise
De faux-semblant et de lendemains qui s’enlisent

Nous n’apprenons, hélas, plus rien de nos leaders
On s’attache plutôt aux coutumes sociales
On évite de repenser à nos erreurs
Et rien ne s’oppose à y survivre, au final

On crée des règles pour mieux se supporter
Ou pour un confort matériel et sans danger
Connectés à une morale toute faite
Pour une merveilleuse existence imparfaite

Un avenir stérile et informatisé
Vidant nos cœurs qui ont insatiablement faim
Pour un passé que l’on veut ranger au grenier
Calmer nos esprits qui se rebellent sans fin

Emprisonné à tolérer ce que l’on hait
Au sein d’une société qui est ce qu’elle ait
Pourtant c’est nous même qui la rendons cruelle
En se privant d’initiatives personnelles

On ne peut pas rejeter, renier tout en bloc
Et il faut bien se soumettre à certaines lois
Le respect se gagne mais il ne se prend pas
Avis pour les imbéciles ; il est réciproque !

Les personnes trop honnêtes sont mises à l’écart
Le moindre mot, moindre parole prononcée
Deviennent c’est certain, une insulte à l’égard
De tous ces juges pédants et sans intérêt

Qui croient sans vergogne détenir du pouvoir
Quand il suffit d’un échange de regard noir
Pour casser le moule des prétentieux crétins
Ça devient un combat jouissif au plus haut point

Écraser l’assurance de ces hommes odieux
C’est souvent facile d’être mieux que ces gens
Mais difficile de ne pas choir dans ce jeu.
Savoir se définir en anti-consentant

Depuis toujours, on court sans fin après l’argent
On ne pense pas ou peu à la liberté
Nous restons encore et à jamais des enfants
Qui avons, c’est certain, droit à plus de jouets

Il n’y a plus de franchise et sincérité
Ni de jeter le statut de victime, à l’eau
Encor' faut-il avec soi-même, s’accorder
Encore faut-il ne pas devenir bourreau

Notre âme se déchire à la perte d’un proche
Anéantit, nous nous accablons de reproches
Nous perdons un peu de ce que l’on a été
L’ombre gagne lorsque disparaît l’être aimé

Vivre ou survivre mais rester fidèle à soi
Bon courage pour ceux que les malheurs desservent
Il y a tous les jours le soleil qui se lève…
Heureux ceux que le bonheur inonde de joie

Et finalement…Qui sommes-nous vraiment ?

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