Bénie-moi
C’est
un élan d’estime, de venir vers toi
D’une
églogue en rimes, t’offrir comme autrefois
D’un
éloge d’adroit à tes conseils avisés
Gage
de bon aloi, gratitude et respect
La
sagesse, il est vrai, ne fait pas hésiter
Guidé
par ses erreurs ne m’est pas étranger
Ces
échanges d’humeur me sont si familier
Quand
le doute est fadaise, absence de frissons
Qui
redoute un malaise ou une dépression
Phébus
par intuition guide l’inspiration
Renaitre
d’étranges limbes de l’abandon
Reconnaître
un ange de milliers de démons
Il
fait si froid dehors chantait Darius Denon
Si
souffrir rend plus fort, les regrets aussi noient
Parfois
tu mues en Roi sans que tu saches pourquoi
Bénie-moi
On
surmonte la peur, non, elle ne se fuit pas,
On
démontre l’ardeur, non, elle ne se crie pas.
La
méfiance est la rouille, induit de la conscience
Dépressif,
on dérouille, on en vit la souciance
Fort
de sa présence qui doit reprendre un sens.
La
bonté, on s’en sert toujours en conséquence
Elle
est pas réservée qu’aux enfants, l’innocence
Il
y a eu des cuirs de ces parcours parfois
J’ai
fait pleurer, c’est pire aux ambagiques voies
Par
déraison, ma foi, à tort ou à l’endroit.
Bénie-moi
Grand
merci suprême, mes angoisses au trépas
Ton
aménité même m’ a donné sa joie
Pour
que l’ancienne vie s’achève ici, enfin
Et
pour qu’une autre nuit soit un autre demain
Vers
un nouveau destin, balisant le chemin…
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