Évidemment…
Ben maintenant voilà, c’est bête comme
chou
C’est évidemment pas plus aussi noir du
tout
Car j’ai compris l’état de la page
blanche
C’est pas…non, ce n’est pas un manque
d’inspiration
Ce stress qui vient de soi, trop plein
d’excitations
De mon ego lambda, poète du dimanche
L’art passionné acoquiné à la passion
Enn’mi juré, inconcentrée
concentration
Les éternels coups de foudre de bel
amour
Démentiel rut en poudre des plus beaux
jours.
Vouloir tout satisfaire et tout en même
temps
Au lieu de moins en faire et en avoir
autant
Deux milles caractères, une seule ligne
Quand tout s’accélère, l’inverse
conséquent
Panique délétère à tout traiter d’urgent
Réduire tout dictionnaire à un seul
signe
Théologie, philosophie, tout style épart
Exothermie de l’Éthérie, tous les
savoirs
Érudisme qui se dégonde, en dix secondes
Au tragédisme immondes des choses du monde.
Ce n’est pas que la jalouse est lâchée
son poste
Mais plus tôt l’andalouse a invitée par post
Toutes ses copines à un’ rave dans ma
tête
Stop ! Une seule là, me suffit
largement
Eh, c’est qui le patron. Non mais
oh ! Non vraiment
Bordel psy sans nom, souk d’égérie en
fête
Un amusement multi-connexe dans un
complexe
Hallucinant ! Un réseau pur
stress à mon cortex
Pour commencer, ouste allez !
Dehors mesdames
Déconnecter, il faut cesser tout ce
vacarme.
Reprendre chaque idée avec de
l’attention
Puzzle à replacer, voilà la solution
Et rester appliqué, vivre avec ce qu’on
a
Pas ce que l’on voudrait. Dans sa vie
agir au lieu
De lui courir après, déjà, c’est
beaucoup mieux
Et classer ses fichiers, un projet à la
fois
Dans ce dessein où finit
l’un, naît l’épigone
Dans le certain but qui se tient. Diam de carbone
Brique après brique, lentement mais
surement
Stress défait, stress perdant, à bat le
lapin blanc.
Un polar qui s’altère en nouvelles
imbriquées
C’est une pièce de théâtre dont l’idée
Se perd et sert de guide à l’intro d’un
roman
C’est écrit, tout est là mais rien n’est
à sa place
Noyé de création, bestioles de l’espace
Capharnaüm sans nom, textes se
mélangeant
Avoir un blanc, sauter l’instant, perdre
parfois
En même temps, c’est énervant, tout à la
fois
Où l’ai-je mis ? Plusieurs P.C,
clés U.S.B
Où est l’écrit qui le dernier fut corrigé ?
Phobie du déficient, sûrement dû à lui
Ce gibier insolent qui taraude l’esprit
Lorsque l’inspiration parvenue s’est
perdue
Et que l’imagination s’est enfuie
sans bruit
Rester en extase et stoïquement assis
Écrire une phrase et puis bloquer dessus
Sans intérêt, mot dénué de sa
valeur
Sans s’expliquer, être vidé de sa
chaleur
Mais sachez bien ; que même avec et sans raison
Fastueux, le cœur plein, on n’en a pas
l’air moins con.
Affamé d’idoles et d’ Hi-Tech
technologie
On kiffe sur les symboles du dernier cri
Acheter des gadgets, qui n’ont pas
d’origine
Collection obsolète au bout de trois
semaines
Outrecuidant d’acquits dont on a joui à
peine
Étagères remplies de ces appareils
« in »
Être à la mod’, saisir les codes
être à la page
Quand la commode déborde, c’est
gaspillage
Des caprices si obsédants, finalement
Perle de vices générant un océan.
On n’a pas la mêm’ vie, on
ne naît pas égaux
Il y a nos envies contre nos idéaux
On pense que l’on a une opinion sur tout
Et que l’on sait déjà voir tous les
silences
Il n’y a pas un vrai qui cach’ son
inscience
Le sage reconnaît qu’il
ne connaît pas tout
Et tous ces rois qui nous laissent
quelles richesses ?
Nous, ceux d’en bas. Ces castes en
laisse à deux vitesses
Sont légions. Ces chefs à plastron sont
dans le faux
Pourquoi sinon des religions servent de
tombeaux ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire