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mercredi 12 avril 2017

J'ai jeté la clé

Livre3 : Othel



J’ai jeté la clé…


Une clé d’or pur parée de diamants
Coule en demesur’ dans l’océan
A profondeur de silence et d’indifférence

Enfouie même au fond de ma conscience
Amer de flatt’eries et d’obséquience
Porte fermée et visiophone débranché

Entrée pour toi, qui, toujours ouverte
N’est plus ,làs, qu’un désir obsolète
Est devenu blindée , triple sécurité

La mémoire vide, et l’âme usée
Vertu rance sans fin, sans patience
Le destin décide ceux qui seront défait

Loin en pensée et de mes amis
Qui m’entourent,tu en es banni
T’es un vague passé de doutes et regrets

Une seconde, juste un instant
Un lien, une affection, quelque part
Comment ai-je pu y croir’, venant de ta part ?

Bataille vaine et mise en avant
Après tant d’efforts, d’acharnement
Cause perdue d’avance, farfelue démence

Le corps fatigué et le cœur lourd
Pas de glas au clarté de l’amour
Que des mots incompris dans l’affre des non-dits

Ton obsession est d’aller là-bas
Ta vraie passion ;  ne penser qu’à toi
Ton ile rayonne, tu n’dois rien à personne

On est aveuglé plus que naïf
Idiot fasciné, j’en suis fautif
On s’redonne une chance et ça n’a aucun sens

On régresse pendant qu’ on avance
On se blesse à travers l’insouciance
A persévérer alors qu’on devrait cesser

La mémoire vide et le cœur lourd
Amitié ,si vide sans retour,
Feu si cissible faisant briller l’impossible

Qui c’est qui peut oeuvrer sans bravoure ?
Relation ratée, nuit apres jour
Voie à sens unique qui en devient cynique

Toi sur un piédestal ; une erreur
Sauf qu’on est égal,  à même hauteur
Mais le mal est fait, pas la peine d’instister

Plus de riens que d’ rires, présentement
Meilleur rendu pire avec le temps
Juste un bien pour un mal, rien de plus au final

Le corps fatigué et l’âme usée
Qui se traine en silence sans gré
Quand  le soupir souffle, les tensions nous étouffent

Fait ton odyssée,  prie un miracle
Te fair’ pardonner, faut que tu racles
Croyant au parfait que tu ne seras jamais

Tes secondes chances répétées
Du monde qu’tes mensonges ont crée
Mais l’ cœur n’est pas un objet, il sert à aimer

Dommag’ certains ne comprennent pas
Se noient en vain, dans leur orgueil froid
Hardi de stoïcisme de leur égocentrisme


Un jour et si la sagesse veut bien de toi
Tu sauras que la liberté, l’indépendance
N’sont pas antonym’ de fidéle et dévoué.
Tu sais, tu  ne m’as pas seul’ment abandonner
Tu as trahi tout ce que en toi j’avais foi

On sera amis de loin, aucune différence

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