Livre3 : Othel
J’ai jeté la clé…
Une clé d’or pur parée de diamants
Coule en demesur’ dans l’océan
A
profondeur de silence et d’indifférence
Enfouie même au fond de ma conscience
Amer de flatt’eries et d’obséquience
Porte
fermée et visiophone débranché
Entrée pour toi, qui, toujours ouverte
N’est plus ,làs, qu’un désir obsolète
Est
devenu blindée , triple sécurité
La
mémoire vide, et l’âme usée
Vertu
rance sans fin, sans patience
Le
destin décide ceux qui seront défait
Loin en pensée et de mes amis
Qui m’entourent,tu en es banni
T’es
un vague passé de doutes et regrets
Une seconde, juste un instant
Un lien, une affection, quelque part
Comment
ai-je pu y croir’, venant de ta part ?
Bataille vaine et mise en avant
Après tant d’efforts, d’acharnement
Cause
perdue d’avance, farfelue démence
Le
corps fatigué et le cœur lourd
Pas
de glas au clarté de l’amour
Que
des mots incompris dans l’affre des non-dits
Ton obsession est d’aller là-bas
Ta vraie passion ; ne penser qu’à toi
Ton
ile rayonne, tu n’dois rien à personne
On est aveuglé plus que naïf
Idiot fasciné, j’en suis fautif
On
s’redonne une chance et ça n’a aucun sens
On régresse pendant qu’ on avance
On se blesse à travers l’insouciance
A
persévérer alors qu’on devrait cesser
La
mémoire vide et le cœur lourd
Amitié
,si vide sans retour,
Feu
si cissible faisant briller l’impossible
Qui c’est qui peut oeuvrer sans
bravoure ?
Relation ratée, nuit apres jour
Voie
à sens unique qui en devient cynique
Toi sur un piédestal ; une erreur
Sauf qu’on est égal, à même hauteur
Mais
le mal est fait, pas la peine d’instister
Plus de riens que d’ rires, présentement
Meilleur rendu pire avec le temps
Juste
un bien pour un mal, rien de plus au final
Le
corps fatigué et l’âme usée
Qui
se traine en silence sans gré
Quand le soupir souffle, les tensions nous étouffent
Fait ton odyssée, prie un miracle
Te fair’ pardonner, faut que tu racles
Croyant
au parfait que tu ne seras jamais
Tes secondes chances répétées
Du monde qu’tes mensonges ont crée
Mais
l’ cœur n’est pas un objet, il sert à aimer
Dommag’ certains ne comprennent pas
Se noient en vain, dans leur orgueil
froid
Hardi
de stoïcisme de leur égocentrisme
Un
jour et si la sagesse veut bien de toi
Tu
sauras que la liberté, l’indépendance
N’sont
pas antonym’ de fidéle et dévoué.
Tu
sais, tu ne m’as pas seul’ment
abandonner
Tu
as trahi tout ce que en toi j’avais foi
On
sera amis de loin, aucune différence