Les
amis...
A l’heur’ creuse dite, quand le blues s’invite
C’est celle où l’on
repense aux pensées qu’on évite
Des amitiés récentes ou
celles de notre enfance
Il y a ceux qu’on ne voit
plus, pourtant on les aime
Un manque immense, d’intense
social distance
Il y a ceux que l’on
n’appelle pas par flemme
Et tous ceux qui ont fini
dans l’indifférence.
Parfum d’loi martiale qui
brise le moral
C’est cette haute apathie quand
le cafard s’installe
On compte nos amis, les
bons et les mauvais
Et les bonnes personnes partis
pour toujours
Raison ou à tort, mort
dans l’cœur ou pour de vrai
Ceux qu’on abandonne ou qui
n’reviendront jamais
Seul, on voyage avec un
billet sans retour
Dans ces moments de
solitude ou bien d’ennuis
Où la joie s’est enfuit et
qu’est venu la nuit
On fait le point des
relations de nos passés
Il y a ceux qui n’étaient là
que pour la déco.
Mais qui n’ont jamais rien
apporté de concret
Ceux qui fût des guides, des
phares, des héros
Et les mythos, mais ceux-là ne sont que regrets
Vous me manquez. Je sais
mais je le sens aussi
Tous ces mots que je ne
vous jamais écrits
Finement con, ce virus a fait
des dégâts
Déchirant le cœur et
envahissant l’esprit
Confiné, quand et comment on s’en sortira
Sous l’éclat d’Séléné, j’vous envoie, mes amis
Des "Je t’aime"… bientôt on se retrouvera